COMMANDITÉ
Grande Campagne de l’Université de Sherbrooke

150 projets audacieux pour changer l’avenir

Après des années d’étroite collaboration, Monique Leroux considère aujourd’hui l’Université de Sherbrooke comme son université d’adoption. « C’est une institution d’une grande richesse académique dont la collaboration interfacultaire, l’ouverture et l’accessibilité sont uniques au pays », croit-elle. Il était donc tout naturel pour la présidente du conseil d’administration de l’établissement d’assumer également la coprésidence de la Grande Campagne de financement Choisir de changer l’avenir. Voici comment cette initiative vise à recueillir 250 millions de dollars afin de proposer des solutions concrètes aux défis d’aujourd’hui et de demain.

Un cabinet de campagne engagé vers la réussite

La lauréate d’un doctorat honoris causa codirige un cabinet de campagne en compagnie de Karinne Bouchard, de Matthew Cassar et de Julie Godin – des gens d’affaires aguerris du Québec inc. À peine un an après le lancement, l’effort collectif des 60 leaders composant l’équipe étendue porte déjà ses fruits : plus de 150 millions de dollars ont été amassés à ce jour.

« Je remercie tous ceux et celles qui donnent et qui contribuent à la campagne. Des diplômés aux gens ayant un coup de cœur pour l’université, nous avons besoin de tout le monde pour dépasser nos objectifs. »

– Monique Leroux, coprésidente d’honneur de la Grande Campagne

Des idées pour faire évoluer la société

Il y a beaucoup de travail à faire pour changer le monde; les projets proposés touchent donc toutes les sphères de la société. La diversité et l’inclusion, l’environnement, l’innovation et la santé forment les grandes thématiques d’avenir, accompagnées d’une variété de projets en lien avec les arts et la culture, le développement durable et le milieu des affaires.

Tout don peut soutenir une unité de l’Université ou un projet en particulier. Par exemple, il est possible d’appuyer des initiatives en entrepreneuriat et en santé mentale, ou d’encourager la Faculté des sciences dans la conception d’une serre à haute performance pour étudier la santé des plantes. Mme Leroux constituera pour sa part un fonds de bourses pour les étudiantes et les étudiants en gestion, en sciences et en génie qui démontrent du leadership et un engagement dans la communauté.

« Appuyez le projet qui vous interpelle, de la façon dont vous le souhaitez. Avec 150 options, vous avez l’embarras du choix ! »

– Monique Leroux, coprésidente d’honneur de la Grande Campagne

5 des 150 projets audacieux

Droits de l’enfant

Où tracer la ligne entre le droit à la protection et le droit à l’autonomie des mineurs ? Voilà l’un des nombreux défis sociaux et juridiques que met en lumière l’Observatoire des droits de l’enfant. Ce projet vise notamment à documenter, à vulgariser et à répertorier les résultats de la recherche afin de mieux concerter les interventions du milieu.

« La notion d’incapacité juridique apparaît de plus en plus désuète, et le droit peine à trouver des solutions alternatives. Notre projet vise à proposer des pratiques novatrices et mieux adaptées à la réalité vécue par les enfants. »

– Carmen Lavallée, professeure, Faculté de droit

Mini-ville environnementale

Les changements climatiques mettent à rude épreuve les bâtiments et leurs occupants. C’est pourquoi le campus principal de Sherbrooke souhaite accueillir PODIUM, une infrastructure scientifique comprenant une douzaine de bâtiments et un complexe souterrain de 375 m2, afin de mieux se préparer aux événements météorologiques extrêmes.

« Cette mini-ville sera conçue selon une approche multi-échelle où les conditions limites seront mesurées de façon exhaustive. Nos expérimentations nous permettront d’obtenir des données fiables pour construire les villes du futur. »

– Dominique Derome, professeure au Département de génie civil et de génie du bâtiment, Faculté de génie

Dépendances

Détresse psychologique, difficultés relationnelles, isolement, décrochage, perte d’emploi, idées noires : la cyberdépendance et le trouble lié aux jeux de hasard et d’argent, entre autres, ont de graves répercussions. Le projet de chaire de recherche sur les dépendances comportementales et la réduction des méfaits représentera la première entité du genre au Canada à se pencher sur ce fléau de société qui s’est exacerbé depuis la pandémie.

« Pour améliorer les politiques publiques, il faut faire avancer les connaissances et mieux comprendre l’expérience vécue par les patientes et patients et leurs proches. »

– Magaly Brodeur, professeure-chercheuse au Département de médecine de famille, Faculté de médecine et des sciences de la santé

Plans d’eau

En plus de contribuer au tourisme, les plans d’eau s’avèrent d’importantes sources d’eau potable pour bien des gens. L’Observatoire interdisciplinaire des plans d’eau du Québec vise à installer une série de bouées équipées d’instruments de mesure à des endroits stratégiques de la province. Les données recueillies permettront de suivre en temps réel l’évolution de la qualité de l’eau afin de protéger cette ressource.

Santé mentale au travail

Le stress chronique et les défis de santé mentale n’épargnent personne. Cependant, la situation est alarmante chez ceux et celles dont la pratique est régie par un ordre professionnel, notamment en droit, en médecine et dans le domaine du génie. Le projet de chaire de recherche sur la santé mentale dans les professions réglementées contribuerait à renverser cette tendance par une meilleure prévention des risques psychosociaux auxquels sont exposées ces personnes hautement qualifiées dont dépend notre société.

« La santé mentale des professionnels est un enjeu prioritaire dans une économie du savoir, et la recherche est une clé essentielle pour identifier les leviers favorisant une meilleure qualité de vie au travail. »

– Nathalie Cadieux, professeure au Département de management et gestion des ressources humaines, École de gestion

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