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Yam : des airs de Méditerranée dans le Petit Laurier

Bonne nouvelle pour l’été : un joli comptoir pour emporter propose des petits sandwichs légers et drôlement savoureux, aux noms exotiques qui font rêver, à deux pas du parc Laurier.

Yam, c’est son nom, signifie « mer » en hébreu, nous dit son propriétaire, Anton Dutot, à qui l’on doit aussi Tap Tap cocktails, un atelier de cocktails camouflé à l’arrière du local couleur sable (et on vous met au défi d’y dénicher ici la porte à l’œil nu !), à la déco bohème. S’y dressait jadis le marché Branche d’Olivier, avenue Laurier Est.

Au court (mais diversifié) menu, on trouve ici des « baba » (un nom inventé cette fois), des sandwichs raffinés confectionnés dans des petits pains challah israéliens. « Doux et moelleux comme un nuage », se plaît à dire le propriétaire, qui en mangeait enfant chez ses grands-parents, en France. Et il n’a pas tort. Ces petits pains aux œufs (gracieuseté de la Montreal Kosher Bakery, rue Victoria, seul ingrédient kasher au menu, faut-il le préciser) se mangent effectivement tout seuls.

Le plus populaire est l’Hermès, un « baba » au poulet au sumac, au yaourt à la menthe et à l’ail. On a dévoré l’Iris (halloumi grillé, aubergines rôties et houmous de betteraves), mais on se promet d’essayer le Neroli (kefta d’agneau au feta) et pourquoi pas le Boreas, au gravlax, au yaourt à la grenade et à l’estragon.

C’est léger, frais, et on apprécie le délicat mélange de textures. Ce n’est pas donné (15 $), mais les saveurs font voyager. Parfait pour un bel encas au soleil ou, pourquoi pas, sur la jolie terrasse, qui compte ici une demi-douzaine de tables et, fait à noter, des balançoires !

Également au menu : les « cornella » (autre nom inventé), crêpes au petit goût de pain grillé, confectionnées avec les pains challah invendus broyés. Servies en cône en mode salé (kefta de bœuf, halloumi ou gravlax, avec des noms toujours aussi mignons : soleado, gaïa, marina, à 15 $ toujours) ou, pourquoi pas, sucré (noisette, pistache, ou citron confit, pour la moitié du prix) !

À boire, enfin, ne ratez pas les « mok », énièmes créations maison à base de thé infusé à froid, aromatisées (lors de notre passage) au thé à la menthe, à la pêche et à la fleur d’oranger. C’est frais et drôlement désaltérant !

Après avoir travaillé dans l’univers des bars (en passant par Perles & Paddock et l’ancien Boho), Anton Dutot rêvait d’ajouter ce comptoir gourmand à son arc. À noter qu’il propose aussi un minicoin épicerie avec des sardines à l’huile, des olives et des tapenades, en plus de quelques bouteilles de vin d’importation privée à emporter. Et ce n’est pas fini : avec un permis d’alcool qu’on attend prochainement, on souhaite ici élargir le menu pour y proposer prochainement quelques « mezze » à partager en prime. À suivre, quelque part cet été !

Ouvert du mercredi au dimanche, de 12 h à 20 h.

1584, avenue Laurier Est, Montréal

— Silvia Galipeau, La Presse

Évènement

Sous les galets, les vacances

Le chef de Paloma, Armand Forcherio, prenait sa retraite bien méritée il y a quelques semaines. Pour le mois de juin, le restaurant accueille Projet Galets. La fille d'Armand et copropriétaire Rosalie Forcherio s’est associée à la sommelière Morgane Muszynski, qui a récemment quitté le restaurant Denise, et à Mike Chanthamynavong, chef en mode butinage depuis son retour à Montréal. Celui qui a notamment travaillé au Servan à Paris et à l’hôtel D’une île, en Basse-Normandie, pratique une cuisine aux bases françaises, avec des touches asiatiques. Cela donne par exemple de la cervelle de veau avec beurre gochujang, des haricots tempura avec sabayon au kimchi, des poivrons rouges au fromage bleu relevés de chili crisp, etc. Quelques-uns des grands classiques d’Armand, comme la trippa, les raviolis niçois et le gâteau Ouistiti, seront également au menu. À boire, une foule de jolies choses triées sur le volet par les deux sommelières. Les soirées Projet Galets se tiennent du jeudi au samedi seulement. On réserve sur le site de Paloma.

— Ève Dumas, La Presse

Sur la route

Le retour des pique-niques à la Cabane

Pour plusieurs, c’est une nouvelle tradition estivale. Les pique-niques dans le verger de la Cabane d’à côté viennent de reprendre, avec un menu qui changera chaque mois. À 89 $ pour deux, ce festin qui, en juin, contient une soupe, de la truite confite, des asperges avec vinaigrette aux morilles, des radis/beurre noisette, un pâté de campagne et ses garnitures, une salade de concombre, un poulet au charbon et une tarte à la rhubarbe est une très bonne affaire. Cidres de la maison, vins, bières et autres boissons peuvent être commandés sur place. Une centaine de parasols seront répartis entre les rangées d’arbres fruitiers, pour votre confort. En cas de pluie, un chapiteau central abritera les mangeurs. Si l’envie de former un groupe d’amis ou de tenir une réunion de famille vous prenait, sachez qu’il est même possible de réserver un chapiteau privé pour 14 personnes, avec service et barbecue.

3595, montée Robillard, Saint-Benoît de Mirabel

— Ève Dumas, La Presse

Sur la route

Halte pour les cyclistes (et les autres !) à Saint-Sauveur

Avant, pendant ou après une balade à vélo sur Le P’tit train du Nord, Le Baroudeur de Saint-Sauveur, à 2 km de la piste, accueille les adeptes de la petite reine (et les autres !) désirant faire une pause dans une ambiance décontractée et chaleureuse. Le projet est mené par le chef Samuel Paradis-Tremblay, également instigateur du restaurant Les vieilles portes qui ouvrira sous peu à Saint-Sauveur, et par son père

Situé à quelques pas de l’église, dans une section moins courue de la rue Principale, le joli café cycliste propose des viennoiseries matinales et plusieurs types de cafés de Barista Microtorréfacteur, dont un divin latte, à la fois corsé et onctueux. Ceux qui veulent pique-niquer dans les environs y trouveront également leur compte avec différents sandwichs à emporter (le croque-monsieur est délicieux !), des cafés glacés et quelques douceurs (excellents scones, gâteau alléchant, panna cottas).

Si vous êtes plus de type apéro, le café-buvette d’inspiration italo-parisienne, qui prolongera ses heures d’ouverture à partir du 22 juin, dispose depuis peu d’un permis d’alcool et offre différentes options à siroter (cocktails, vins au verre, etc.) et d’antipasti à grignoter sur sa terrasse arrière. Un projet de speakeasy est même prévu au sous-sol.

Vous pouvez même repartir avec un cuissard, un maillot ou une mignonne casquette cycliste puisque des vêtements et accessoires signés par l’entreprise québécoise Le Braquet sont vendus sur place.

194, rue Principale, Saint-Sauveur

— Catherine Schlager, La Presse

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