Fondation Émergence

Mario Girard récompensé

Le collègue et chroniqueur Mario Girard a reçu mercredi le prix Coup de cœur de la Fondation Émergence pour « initiative remarquable » dans la lutte contre l’homophobie et la transphobie, lors de son gala de reconnaissance.

Le prix, remis par le dramaturge Michel Marc Bouchard, a été décerné pour trois chroniques en particulier, à savoir : « La longue bataille contre l’homophobie », « Accents graves… et drôles ! » et « Vive la moyenne des ours », publiées dans la dernière année.

« Très touché », le chroniqueur, qui travaille à La Presse depuis près de 20 ans, et qui a aussi un prix Judith-Jasmin à son palmarès (« Jutra et les garçons », 2016) a commenté, en marge de la cérémonie : « C’est une affaire, écrire sur les enjeux LGBTQ+ dans un média spécialisé, c’en est une autre dans un média généraliste. Or, mes patrons me donnent cette chance, ils m’encouragent. Mais les répercussions ne sont pas les mêmes. On reçoit toutes sortes de réactions. Et cela me confirme que la société québécoise est ouverte, s’est-il félicité. Parce que cela rejoint tout le monde. »

Cérémonie devenue gala

La traditionnelle cérémonie de remise de prix, qui se déroulait au théâtre Paradoxe, en présence notamment de Martine Biron, ministre responsable de la lutte contre l’homophobie et la transphobie, a été remaniée en cette 21e édition, en mode gala. Deux artistes invités sont en outre venus colorer joyeusement l’évènement : la grande gagnante de la téléréalité Canada’s Drag Race, la Montréalaise Gisèle Lullaby (« humble reine du Canada »), ainsi que la rappeuse Sarahmée.

« Le Gala Émergence, c’est l’occasion de souligner dans le plaisir les efforts, l’engagement et l’implication des personnalités et organismes qui militent pour la reconnaissance des droits des personnes LGBTQ+, a souligné Patrick Desmarais, président de la Fondation Émergence. Parce que la lutte contre l’homophobie […] ce n’est pas fini ! »

Entre autres reconnaissances, l’autrice et illustratrice jeunesse Élise Gravel (absente pour des raisons personnelles), qui aborde la diversité sous toutes ses formes et ses couleurs dans ses livres, s’est vu décerner le prix Laurent-McCutcheon, pour sa contribution exceptionnelle à l’avancée des droits LGBTQ+. Rappelons que l’autrice engagée, dont le livre Le rose, le bleu, et toi ! sur les stéréotypes de genre a été banni en Floride, a aussi reçu l’an dernier le prix Vicky-Metcalf du Writers’ Trust of Canada pour l’ensemble de son œuvre.

Les chirurgiens du GrS Montréal, experts en réassignation de genre, ont reçu quant à eux le prix Janette-Bertrand (des mains, faut-il le souligner, de la grande « alliée des gais » présente dans la salle !), visant à féliciter une personne ou un organisme non-LGBTQ+ ayant contribué de façon exceptionnelle à la cause.

En plus de Mario Girard, le documentaire Le dernier placard – Vieillir gai, une idée originale de Dany Turcotte, a également reçu le prix Coup de cœur, à titre d’« acte remarquable dans la lutte contre l’homophobie et la transphobie ».

Plante veut sauver le carrousel centenaire de La Ronde, quitte à le déplacer

Valérie Plante veut sauver Le Galopant, le carrousel de 1885 de La Ronde, quitte à l’« installer ailleurs » à Montréal.

La Presse a révélé mercredi matin que le manège patrimonial était hors service, qu’il n’était pas en réparation et que La Ronde entreprenait une réflexion sur son avenir. « Il y a trop de pièces qui ne fonctionnent pas et il faudrait faire refaire chacune à la main », a expliqué mardi la porte-parole du parc d’attractions.

« C’est un élément de patrimoine important, a dit Mme Plante mercredi, en point de presse. J’aime penser que la Ville de Montréal, peut-être avec d’autres partenaires qui aiment autant le patrimoine que nous, on va se porter à la défense [du carrousel], on va vouloir le protéger et l’installer ailleurs. »

« D’aucune façon il ne faut que ce soit envoyé [à l’extérieur de Montréal], qu’on ne s’en occupe pas. Ça, c’est hors de question. On va s’en occuper », a-t-elle ajouté.

« Plus vieux carrousel galopant au monde »

Le Galopant est l’un des plus vieux manèges et le « plus vieux carrousel galopant au monde », selon La Ronde. Il a été fabriqué en Belgique au XIXe siècle et tourne en rond dans l’île Sainte-Hélène depuis Expo 67, sauf pour quelques années d’entreposage ou de dysfonctionnement.

Sur le site web de La Ronde, Le Galopant a été supprimé de la liste des manèges plutôt que d’être accompagné – comme d’autres – de la mention « temporairement fermé ». Il avait été complètement restauré il y a une quinzaine d’années.

Mme Plante a raconté qu’elle avait des souvenirs personnels associés à ce manège, où elle se rendait elle-même dans sa jeunesse et où elle a amené ses enfants à plusieurs reprises « jusqu’au jour où ils [lui] ont dit qu’ils étaient tannés ».

Ce n’est pas la première fois que l’avenir de manèges emblématiques de La Ronde se retrouve dans l’actualité. En 2017, le parc d’attractions a annoncé la fermeture définitive de La Pitoune, qui datait d’Expo 67. À la fin de 2022, le démantèlement du Minirail avait aussi fait couler beaucoup d’encre.

SRB Pie-IX

Le prolongement vers Notre-Dame coûtera finalement 167 millions

Montréal ira finalement de l’avant avec le prolongement du Service rapide par bus (SRB) Pie-IX jusqu’à la rue Notre-Dame, mais le coût sera encore très élevé. La Ville dévoilera ce jeudi l’attribution d’un contrat de 167 millions au constructeur Pomerleau pour réaliser les travaux jusqu’en 2027, a appris La Presse.

Le contrat a été adopté lors de la plus récente séance du comité exécutif, mercredi, à huis clos. En soi, les coûts des travaux seront d’environ 136,8 millions, mais des contingences de 26,8 millions et des incidences de 3,5 millions font grimper la facture à 167,2 millions. Du total, Montréal assumera une dépense de 78,2 millions. Le reste du financement sera assuré par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) en grande partie.

Dans ses documents décisionnels, la Ville précise d’ailleurs que le « coût net » du projet est de 152,4 millions « lorsque diminué des ristournes fédérales et provinciales ». Selon les prévisions, la somme à payer sera « assumée à 46,7 % par la ville centrale, à 42,4 % par l’ARTM, à 1,7 % par Bell et à 9,2 % par la CSEM [Commission des services électriques de Montréal] ».

Au cabinet de la mairesse Valérie Plante, on rappelle toutefois que le contrat devra d’abord « être entériné par l’ARTM et le Conseil des ministres dans les prochaines semaines ». « Il s’agit d’une étape importante qui vient confirmer la volonté de l’ensemble des partenaires de compléter le tronçon final du SRB Pie-IX » jusqu’à la rue Notre-Dame, note toutefois l’attachée de presse, Catherine Cadotte.

« Il fallait finir le SRB Pie-IX »

Cela représente un revirement de situation important dans ce dossier. En avril, la Société de transport de Montréal (STM) avait soutenu qu’elle ne parvenait toujours pas à faire baisser le coût du prolongement du SRB Pie-IX jusqu’à la rue Notre-Dame. Un deuxième appel d’offres « revu » et lancé à la fin du mois de janvier, qui était censé donner une facture moins salée, s’était finalement soldé par un « prix similaire ».

Tout indique que la Ville s’est donc résolue à payer une facture salée, le prix final de 167 millions étant bien au-delà des prévisions du gouvernement. En septembre, la STM avait annulé l’appel d’offres pour le prolongement vers Notre-Dame en raison d’une explosion des coûts. Deux soumissions avaient été reçues, une de 181 millions et une autre de 135 millions, alors que le budget prévu par Québec était de 78 millions.

Après le second appel d’offres « revu » de janvier, qui était censé faire baisser les prix en donnant plus de flexibilité aux entrepreneurs, seules deux soumissions ont été reçues : l’une à 136 millions excluant les frais supplémentaires de Pomerleau, celle qui a été retenue, et l’autre à 141 millions d’EBC. Ces deux entreprises soumissionnaires sont d’ailleurs les mêmes qu’au premier appel d’offres.

« Il fallait finir le SRB Pie-IX, c’est trop important », affirme le président de la STM, Éric Alan Caldwell, qui estime que de n’avoir pas réalisé ce prolongement plus tôt est « une erreur historique ».

Quant aux coûts, il relativise la situation. « Oui, c’est cher, mais on parle d’interventions majeures pour réaménager la rue, faire plus de place au transport collectif et aux piétons. […] On a écouté les fournisseurs, mais il y a une surchauffe du marché, des enjeux de main-d’œuvre et des hausses de coûts. Ça fait partie de la nouvelle réalité. C’est pour ça que quand on fait des travaux, il faut s’assurer que ça soit fait pour longtemps. »

Travailleurs étrangers temporaires dans le secteur agricole

Hausse du nombre de plaintes à la CNESST

Le nombre de plaintes retenues par la CNESST formulées par des travailleurs étrangers qui œuvrent dans nos champs s’est multiplié ces dernières années. La cause : un bassin de plus en plus important de ce type d’employés au Québec, qui connaissent aussi mieux leurs droits.

En 2019, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) n’avait reçu que trois plaintes de travailleurs étrangers temporaires du secteur agricole qui pouvaient mener à des sanctions contre leur employeur ou des collègues. Ce nombre est passé à 45 en 2021. Il a bondi à 133 en 2022, selon des données obtenues par le média spécialisé La terre de chez nous.

Pendant la même période, le nombre de titulaires de permis au Programme de travailleurs étrangers temporaires (PTET) au Québec est passé de 23 225 à 38 505, indique le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration. Ces données incluent tous les travailleurs temporaires, dont ceux du secteur agricole.

La hausse des plaintes par des travailleurs agricoles au Québec ne surprend pas Christophe Berthet, président-directeur général d’Immigrant Québec.

Cet organisme finance notamment depuis 2020 une série de mesures pour mieux informer les travailleurs agricoles qui viennent chaque saison au Québec, explique M. Berthet.

En 2023, par exemple, 28 organismes se partageront plus de 7 millions de dollars. Lors du projet-pilote, dans les années précédentes, 17 organismes s’étaient partagé 2,5 millions de dollars et avaient réussi à joindre des dizaines de milliers de travailleurs étrangers temporaires.

La majorité du temps, les droits des travailleurs sont respectés, selon M. Berthet. Mais parfois, ce n’est pas le cas. Heures supplémentaires non payées, tâches qui ne sont pas au contrat de travail, insalubrité dans les logements, harcèlement psychologique ou sexuel : les plaintes déposées couvrent un large éventail, selon lui.

Des avocats bénévoles du regroupement Justice pro bono peuvent désormais soutenir en plusieurs langues un travailleur lésé ou victime d’un acte criminel, ajoute le PDG. Ce qui peut expliquer la hausse des plaintes qui se rendent à la CNESST.

À son sens, les travailleurs agricoles les plus à risque se trouvent souvent dans des fermes plus éloignées. Parfois, certains employeurs sont dans le secteur agricole de père en fils (ou fille). « On doit aussi éduquer les employeurs pour leur dire : non, ce travailleur n’est pas ton fils, ton cousin. La personne doit travailler 40 heures, pas sept jours sur sept », illustre M. Berthet.

Une bonne nouvelle

Que les travailleurs agricoles connaissent mieux leurs droits est une bonne nouvelle, se réjouit Fernando Borja, directeur de FERME Québec. Cette organisation aide les industries agricoles à recruter des travailleurs étrangers temporaires.

« Nous, on a toujours été en faveur que le gouvernement envoie des inspecteurs sur le terrain, affirme M. Borja. On fait aussi beaucoup de travail de formation des entreprises, pour qu’elles soient au courant des changements. On essaie d’être proactif pour informer les employeurs et s’assurer qu’ils respectent leurs obligations. »

À son sens, l’augmentation des plaintes de la part des travailleurs signifie qu’ils sont mieux informés de leurs droits. Et qu’ils sont plus en confiance pour dénoncer, grâce à des rencontres sur le terrain par les organismes.

« Maintenant, les organismes sont à l’aéroport, ils sont dans les villages, dans les magasins, près [des travailleurs], ils font des activités sociales. Ça crée de la confiance, et les travailleurs voient qu’ils ont le droit de dire ce qui ne va pas, de poser des questions, ajoute M. Borja. Je pense que c’est une bonne chose. »

Logements et animaux de compagnie

La SPCA s’invite au débat

La SPCA de Montréal souhaite intervenir dans un litige opposant M Desjardins, qui habite un appartement du Plateau-Mont-Royal avec son chien Paul et son chat Bébé, à son propriétaire. Dans cette affaire, la décision du Tribunal administratif du logement (TAL) pourrait créer un précédent en matière de logement. La juge a expressément demandé à l’avocate de M Desjardins de se prononcer sur la validité des clauses interdisant les animaux de compagnie, nous indique MSophie Gaillard, directrice de la défense des animaux et des affaires juridiques et gouvernementales à la SPCA de Montréal. M Desjardins indique qu’une clause interdisant les animaux de compagnie est incluse dans son bail, mais un accord verbal avec son ancien propriétaire lui permettait de vivre avec ses compagnons animaliers. L’immeuble a récemment été acquis par un nouveau propriétaire, qui a annulé l’accord verbal.

— Patrick Macintyre, La Presse

Adoption du projet de loi 11

L’aide médicale à mourir est élargie au Québec

Le projet de loi 11 visant l’élargissement de l’aide médicale à mourir a été adopté mercredi à l’Assemblée nationale. « Je me réjouis de l’adoption de la loi [sur laquelle nous avons] travaillé les cinq derniers mois de façon transpartisane. […] Je pense que ça démontre le travail qui a été fait avec sérieux et avec empathie », s’est réjouie la ministre déléguée à la Santé et aux Aînés, Sonia Bélanger, à sa sortie du Salon bleu. Elle promet un plan d’action pour réduire le délai controversé de 24 mois pour l’entrée en vigueur des demandes anticipées. Toutes les formations politiques avaient permis un vote libre de leurs députés sur cet enjeu personnel. Seules les députées libérales Filomena Rotiroti et Linda Caron ont voté contre l’adoption du projet de loi tandis que le député libéral André A. Morin s’est abstenu. Au total, 103 députés ont voté en faveur. — Fanny Lévesque, La Presse

Un trafiquant de cocaïne et d’armes à feu reconnu coupable

Un homme qui contrôlait une foisonnante cache de drogue et d’armes à feu dans un appartement anonyme du nord de Montréal a été reconnu coupable sur toute la ligne mercredi au palais de justice de Montréal. Filé par les policiers, le trafiquant s’est fait pincer à vendre 1 kg de cocaïne. La preuve contre le Lavallois de 40 ans était « accablante » et « écrasante », a conclu le juge Thierry Nadon. Ainsi, au terme de quatre ans de procédures judiciaires, Davy Lok a été déclaré coupable d’une quinzaine de chefs d’accusation reliés au trafic de stupéfiants et à la possession d’armes à feu. Le jugement n’indique toutefois pas si le trafiquant faisait partie d’une organisation criminelle ou s’il travaillait de façon indépendante. Pendant une filature policière en septembre 2018, Davy Lok a été observé en train de livrer 1 kg de cocaïne dans une résidence de Laval. Les policiers ont alors découvert dans son véhicule un sac contenant environ 50 000 $, vraisemblablement reçus lors de la transaction. Son véhicule de livraison « regorgeait de choses illégales », a indiqué le juge. — Louis-Samuel Perron, La Presse

Inondations dans Charlevoix

Une enquête sur la mort des deux pompiers déclenchée

Une enquête publique tentera d’éclaircir les circonstances de la mort de deux pompiers volontaires partis à la rescousse de citoyens lors du débordement de la rivière du Gouffre à Saint-Urbain le 1er mai dernier, dans la région de Charlevoix. La coroner en chef du Québec a annoncé mercredi la tenue de cette enquête sur les décès de Christopher Lavoie et de Régis Lavoie. « Plus précisément, les audiences permettront à toute personne d’intérêt de s’exprimer concernant les circonstances de ce décès afin d’en analyser tous les facteurs contributifs, et ce, en vue de proposer des pistes de solutions pour une meilleure protection de la vie humaine », explique-t-on, par voie de communiqué. Le 1er mai dernier, Christopher Lavoie et son collègue Régis Lavoie avaient été emportés par les eaux alors qu’ils tentaient d’aider des résidants aux prises avec les inondations à Saint-Urbain. Les corps des deux pompiers portés disparus avaient été retrouvés deux jours plus tard.

— Vincent Larin, La Presse

Filière québécoise des batteries 

Québec prend ses distances du Hummer électrique 

Le ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, juge « exagérées » les critiques de ceux qui s’étonnent que le gouvernement ait mis en valeur un Hummer électrique pour annoncer la fabrication de batteries vertes à Bécancour. Son collègue à l’Environnement, Benoit Charette, se rassure en se disant que ce modèle est peu présent sur les routes du Québec. Lors d’une annonce dévoilant que General Motors (GM) construira des batteries de véhicules électriques au parc industriel de Bécancour, le premier ministre François Legault prenait la parole, le 29 mai dernier, devant un gigantesque Hummer électrique. La chroniqueuse Isabelle Hachey de La Presse rappelait mercredi que la production de ce modèle de véhicule était énergivore. Sa batterie, a-t-elle écrit, exige d’extraire la quantité de lithium normalement utilisée pour trois voitures électriques plus modestes.

— Hugo Pilon-Larose, La Presse

Côte-des-Neiges

L’une des deux piétonnes fauchées a succombé

L’une des deux femmes happées par la conductrice d’une camionnette dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce mardi en début d’après-midi a succombé à ses blessures. L’autre se trouve toujours à l’hôpital, mais on ne craint pas pour sa vie. La collision est survenue mardi vers 13 h à l’angle de l’avenue Bourret et de l’avenue McLynn, dans un secteur résidentiel. La conductrice de la camionnette se déplaçait sur l’avenue Bourret d’ouest en est. Pour une raison inconnue, elle aurait heurté une voiture stationnée en bordure avant de faucher les piétonnes. L’une d’elles, une femme de 55 ans, est morte de ses blessures. La deuxième femme, âgée de 58 ans, a été blessée au haut du corps. La conductrice, une femme de 64 ans, a aussi été emmenée à l’hôpital pour y traiter un « état de choc », précise le Service de police de la Ville de Montréal.

— Naomie Duckett Zamor, La Presse

Rectificatif

Parc industriel de Bécancour

Dans l’article « Batteries vertes, gaz brun » et dans la chronique « Le Hummer caca d’oie », publiés mardi et mercredi, nous avons écrit que les 50 000 tonnes de CO2 qui seront produites par la consommation de gaz naturel dans le parc industriel de Bécancour équivalent aux émissions de la population de Chicoutimi. C’était erroné. Chicoutimi compte 68 000 habitants et un Québécois émet 9,5 tonnes de CO2 par an. Ainsi, les émissions de CO2 seront plutôt l’équivalent de celles d’une municipalité de 5000 habitants. Nos excuses.

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