Cocktail Signature SP : 75 ans de soutien et 162 900 $ amassés au profit des personnes atteintes de sclérose en plaques.

Le 9 novembre dernier, au Parquet de l’Édifice Jacques-Parizeau, se sont réunies quelque 200 personnes du milieu des affaires lors du Cocktail Signature SP.

L’événement a su combler le palais des convives grâce aux bouchées préparées par Hoogan et Beaufort et aux vins spécialement sélectionnés par la SAQ pour l’occasion.

Lors de cette soirée d’envergure animée par Chantal Lamarre, les participants et participantes ont pu assister à la conférence de John Parisella sur l’état du système de santé québécois et à celle de la chercheuse Nathalie Arbour sur les progrès de la recherche en sclérose en plaques.

Sous la coprésidence de l’honorable Marie Michelle Lavigne, juge à la Cour du Québec, et de Me Marie-Claude Berger Paquin, avocate au sein du groupe Fonds d’investissement et gestion du patrimoine chez Fasken, les personnes présentes ont eu la possibilité de discuter entre elles et de laisser leur signature afin de contribuer à l’édification d’un monde sans sclérose en plaques.

Durant cet événement, les 75 années d’engagement de SP Canada auprès de la collectivité de la sclérose en plaques ont été soulignées, et 162 900 $ ont été amassés pour la cause des personnes aux prises avec la SP.

Les fonds ainsi recueillis permettront le financement de la recherche sur la SP, de même que de programmes et de services de qualité destinés aux Québécoises et Québécois touchés par cette maladie neurologique imprévisible et incurable.

SP Canada — Division du Québec remercie chaleureusement les convives, les partenaires, les donateurs et donatrices, les coprésidentes d’honneur et tous ceux et celles qui ont contribué au succès de cet événement philanthropique. Il est encore possible de faire des dons à l’événement en vous rendant sur le site de l’événement : signaturesp.ca.

Panier d’épicerie

La misère des jeunes

Devant l’adversité économique, la jeunesse recherche des solutions alimentaires moins coûteuses et moins idéalistes.

Avec l’inflation et les taux d’intérêt plus élevés depuis quelques années, un changement fondamental s’opère, notamment au sein de membres des jeunes générations. Plusieurs d’entre eux vivent toujours chez leurs parents, complètement accablés par le coût élevé de la vie, en particulier les dépenses liées au logement et à l’épicerie. Certains réévaluent l’idéalisation de la propriété immobilière et reconsidèrent la vie multigénérationnelle. Bien qu’il n’y ait rien de fondamentalement mauvais dans cette tendance, le rapide déclin de notre niveau de vie affecte indéniablement les jeunes générations.

Un récent sondage mené par Youth & Money de CNBC et Generation Lab nous révèle des statistiques préoccupantes. En fait, 55 % des jeunes adultes trouvent l’achat d’une maison difficile, 44 % luttent pour trouver un emploi et 55 % ont du mal à obtenir des promotions. Au Canada, selon l’enquête sur le bien-être financier de RBC, les milléniaux se retrouvent parmi les plus susceptibles de souffrir de troubles du sommeil en raison de préoccupations financières, avec 53 % d’entre eux exprimant de telles inquiétudes. La génération Z suit de près, à 48 %.

En d’autres termes, la génération Z et les milléniaux trouvent très difficile de naviguer dans les dédales de la vie adulte.

En effet, chez les jeunes, l’épargne et le rêve d’un avenir meilleur s’annoncent de moins en moins évidents. Au lieu d’économiser pour une maison financièrement hors de portée, certains se demandent pourquoi ne pas sortir et s’amuser. C’est un peu ce qui se passe actuellement. Les aspirations professionnelles et le désir de construire de la richesse pour soi et les générations futures semblent moins réalisables pour plusieurs de nos jeunes. De plus, malgré un faible taux de chômage, trouver un emploi convenable devient particulièrement difficile. Un paradoxe cruel pour ceux qui croyaient que le marché du travail allait leur offrir ce qu’ils voulaient, ou presque. Lorsque ce changement se produit, bien sûr, les habitudes de consommation alimentaire changent.

La génération des baby-boomers et la génération X surmonteront ces défis plus facilement. Les jeunes, autrefois perçus comme des « enfants rois » trop gâtés et excessivement idéalistes, se retrouvent maintenant devant une réalité différente.

Toutefois, l’histoire nous a appris que les changements économiques fondamentaux conduisent souvent à l’innovation et à la résilience.

Après la Seconde Guerre mondiale, nous avons assisté à l’émergence de nouveaux modèles de restaurants, comme la restauration rapide, et la production alimentaire efficace à grande échelle. Il y a quelques années, les halles alimentaires offraient une expérience nouvelle aux consommateurs. Aujourd’hui, nous pourrions assister à l’essor d’un nouveau style de restaurant où la qualité de la nourriture rencontre l’abordabilité, comblant le fossé entre les choix existants. À l’épicerie, on pourrait aussi connaître de nouvelles façons de faire innovantes… On ne sait jamais.

Un récent rapport sur l’industrie du commerce alimentaire suggère que les consommateurs, en particulier les jeunes, se tournent vers les enseignes à bas prix, qui ont enregistré une hausse des ventes au-delà de 10 %, augmentant leur part de marché de près de 2 % par rapport aux supermarchés traditionnels. Les ventes de produits de marque privée ont également bondi de 10 % au cours de la dernière année, surpassant les marques nationales dans tous les rayons. Un changement remarquable. Le Québec compte maintenant une cinquantaine de magasins à bas prix depuis un an.

Pour les jeunes, la stigmatisation associée aux achats chez Walmart, Tigre Géant ou même Dollarama s’estompe. L’élitisme alimentaire laisse place à la prudence financière.

La génération X a également eu sa part de difficultés au début des années 1980 lorsque l’inflation et le taux de chômage ont atteint des niveaux très élevés. Elle a survécu. La difficulté des jeunes entraîne des changements d’attitudes et de comportements prévisibles et nécessaires.

Nous avons une nation composée de consommateurs fortement endettés, notre économie stagne et la productivité tourne au ralenti depuis quelque temps. Si l’épargne devient secondaire pour plusieurs qui ne croient plus que posséder une maison ou avoir des enfants représente un idéal atteignable, cela pourrait éventuellement tous nous rattraper. L’ambition et l’amélioration des perspectives demeurent les moyens les plus précieux pour notre économie de progresser. Il faut soutenir nos jeunes, mais surtout, nos jeunes doivent être réalistes tout en croyant que de meilleurs jours se pointeront à l’horizon.

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