COMMANDITÉ

L’INRS : 55 ans
au cœur de la société québécoise

Fondé en 1969, l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a vu le jour dans le même souffle que l’Université du Québec, un réseau dont il fait encore fièrement partie. Dès sa création, l’INRS s’est vu confier une mission particulière qui le distinguait de tous les autres établissements universitaires du Québec : former les scientifiques aptes à relever les grands défis stratégiques du Québec. À l’aube de son 55e anniversaire, l’établissement assume pleinement le caractère singulier de cette mission.

Après 55 ans, l’INRS demeure toujours aussi pertinent pour le développement économique, social et culturel du Québec. « À l’époque, le gouvernement cherchait à combler un besoin de recherche et de formation délaissé par les universités traditionnelles : celui qui consiste à former une relève scientifique à partir d’une approche interdisciplinaire, capable de contribuer à la résolution de problèmes sociétaux complexes », explique Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’établissement.

Plus de cinq décennies plus tard, les grands enjeux de société ont évolué, mais l’INRS, lui, reste à l’avant-plan. Son excellence en matière de recherche et de formation lui sert de levier pour poursuivre ses nombreuses avancées. Plutôt que de faire rentrer l’INRS dans le moule des universités, le directeur général de l’établissement mise plutôt sur sa mission qui le rend si différent des autres.

« L’INRS est un modèle unique qui continuera, à l’avenir, de prouver sa pertinence dans un monde décloisonné, où la recherche s’inscrira toujours davantage dans une vision interdisciplinaire, collaborative et innovante. »

-Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS

1969 : En pleine Révolution tranquille, création de l’INRS par le gouvernement du Québec. L’établissement est une constituante de l’Université du Québec. Charles E. Beaulieu est nommé premier directeur général de l’endroit.

1970 : Création des centres de recherche INRS – Eau, INRS – Énergie, INRS – Urbanisation, INRS – Santé et INRS – Télécommunications.

1976 : Première collaboration avec Bell Northern. Cette entente mène à une alliance université-industrie sans précédent au Canada. La création de partenariats structurants avec des entreprises privées et des organisations publiques est au cœur des projets de l’INRS, et permet aux chercheuses et aux chercheurs de se pencher sur des enjeux émergents ancrés dans les réalités du terrain.

2001 : Lancement de la Cité de la Biotech, une initiative conjointe de Laval Technopole et de l’INRS.

2004 : Création du Laboratoire de sources femtosecondes, qui abrite des installations uniques au Canada.

2010 : Analyses antidopage effectuées au Laboratoire de contrôle du dopage de l’INRS durant les Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver.

55 années d’exploration

-Visionnaire, le microbiologiste Armand Frappier a contribué à former plusieurs générations de scientifiques francophones en fondant le centre de recherche qui porte aujourd’hui son nom et qui a longtemps fourni le Québec en vaccins. Les archives laissées en héritage par le DFrappier s’avèrent encore aujourd’hui fort utiles aux chercheuses et aux chercheurs actuels de l’INRS.

-Les chercheuses de l’INRS ont été au cœur des réflexions menant à l’instauration d’une politique familiale en 1997. Sa mise en place, qui a notamment mené à la création des centres de la petite enfance (CPE), a permis aux mères québécoises d’entrer sur le marché du travail ou d’y rester.

-Dans leur laboratoire de l’INRS, le professeur José Azaña et son équipe ont été les premiers à créer une vraie cape d’invisibilité. Cet exploit relève de la manipulation de la lumière à large spectre ; une innovation qui promet des avancées dans les domaines du traitement de l’information, de l’informatique quantique et des télécommunications.

-Les modèles de prévision des crues développés grâce à l’expertise en hydrologie de l’INRS ont rendu possible la construction des grands barrages hydroélectriques dans les années 1970.

L’INRS aujourd’hui

1er établissement au Canada pour ce qui est de l’intensité de recherche pour l’année 2023, selon Research Infosource. L’INRS tient la position de tête en recherche au pays depuis plus d’une décennie.

Plus de 1500 personnes forment la communauté du corps professoral, d’étudiantes et d’étudiants, de stagiaires et de membres du personnel. Plus petit que les universités traditionnelles, l’établissement jouit d’une agilité accrue dans le déploiement d’une multitude de projets innovants.

4 centres de recherche et de formation thématique et interdisciplinaire : Eau Terre Environnement, Énergie Matériaux Télécommunications, Urbanisation Culture Société, et Santé Biotechnologie. Ces centres sont situés dans les régions de Québec et de Montréal.

1er établissement au Québec en ce qui a trait au taux de diplomation de ses doctorantes et doctorants.

165 professeures et professeurs dirigent les étudiantes et les étudiants aux cycles supérieurs. Cette relève scientifique fait des percées notables dans des secteurs émergents comme la cybersécurité, les biotechnologies, les énergies vertes, la qualité de l’eau ou encore l’urbanisation.

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