Rattrapage scolaire

Ruba Ghazal et les parents demandent des cours d’été gratuits en tout temps

Québec — La députée de Québec solidaire (QS) Ruba Ghazal et les regroupements des comités de parents demandent au ministre Bernard Drainville de faire un pas de plus pour que tous les cours d’été soient offerts gratuitement aux élèves en difficulté à l’avenir.

Dans le cadre de son plan de rattrapage scolaire annoncé l’hiver dernier au terme d’une grève historique dans le réseau scolaire, le ministre de l’Éducation avait annoncé un investissement de 36,6 millions pour que l’offre de cours d’été dans les matières visées par une épreuve ministérielle en 4e et 5e secondaire soit gratuite en 2024.

En entrevue, Mme Ghazal rappelle que les cours d’été pour les élèves ayant échoué à une épreuve ministérielle peuvent coûter jusqu’à 700 $ dans certains cas, dans le contexte où les frais associés aux cours de rattrapage pendant la pause estivale varient d’une région à l’autre, ainsi que d’un centre de services scolaire à l’autre.

Selon la députée solidaire, les frais sont « un immense frein à la réussite scolaire » et « pour bien des parents, c’est beaucoup trop cher, surtout si l’élève doit rattraper deux ou trois cours ».

« Il y a un ménage à faire dans la [gestion des] cours d’été. Il y a trop de disparités entre les centres de services scolaires et ça pose un problème d’équité entre les élèves, dépendamment où ils vivent. Je propose d’arrêter tout ça et de les rendre gratuits pour tous les élèves », dit-elle.

Combien coûterait une telle mesure ?

Selon l’équipe de Mme Ghazal, pérenniser la gratuité des cours d’été et l’étendre à l’ensemble des cours de rattrapage coûterait « substantiellement » moins que les 36 millions prévus cette année, alors que l’année scolaire qui se termine a été marquée par une grève – certains élèves ont manqué jusqu’à 24 jours d’école.

Pour Sylvain Martel, porte-parole du Regroupement des comités de parents autonomes du Québec, la situation qui a cours normalement, où les cours sont gratuits dans certaines régions, mais payants ailleurs, est intenable.

« Un élève en échec, on va lui donner toute l’aide dont il a besoin pendant l’année scolaire, mais si son échec se rend jusqu’à la fin de l’année, il y aura un débours pour corriger l’échec. Ça n’a pas de sens », dit-il.

Selon lui, les cours d’été ne sont pas « un luxe » pour les élèves qui les suivent ni un « camp de jour ». Leur gratuité devrait être assurée par l’État.

La présidente de la Fédération des comités de parents du Québec, Mélanie Laviolette, est d’accord. La gratuité prévue cet été pour les élèves de 4e et 5e secondaire ne doit pas être une exception, dit-elle.

« Ce qu’on veut, c’est que nos enfants réussissent et qu’ils aient l’aide nécessaire pour le faire. Les cours d’été, c’est la poursuite du cursus scolaire pour ceux qui ont de la difficulté. C’est à eux qu’il faut penser et c’est à eux que ça va bénéficier », affirme-t-elle.

Moins d’incendies de forêt au Québec qu’à pareille date l’an dernier

Bien que la vigilance soit à son maximum dans la majeure partie du Québec quant au risque d’incendies de forêt, leur nombre reste en dessous de la moyenne des 10 dernières années à pareille date.

On dénombre un incendie en cours dans l’ouest de la province et quatre autres dans la zone nordique, dont un classé « hors de contrôle ». Ce dernier a déjà brûlé plus de 1000 hectares et aurait été causé par la foudre.

À ce jour, pas moins de 137 incendies se sont déclarés en zone de protection intensive au Québec cette année. Ce chiffre s’élève en moyenne à 219 pour la même période sur les 10 dernières années.

Face à la vague de chaleur qui frappe actuellement la province et pour éviter que s’enflamme le nombre de départs de feu, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts a interdit depuis mardi matin les feux à ciel ouvert en forêt et à proximité de certains endroits.

Cette interdiction a été mise en place de concert avec la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU). Cette dernière rappelle qu’en moyenne, 80 % des incendies de forêt sont causés par l’activité humaine.

Parmi les causes des incendies dus à l’activité humaine, les mégots de cigarette représentent une grande majorité (80 incendies par année), suivis des feux de camp mal éteints (60 incendies par année) et des feux d’artifice (3 incendies par année).

Philippe Bergeron, agent de la prévention et des communications de la SOPFEU, invite aussi les adeptes de randonnée en véhicule tout-terrain (VTT) à ne pas stationner leur véhicule contre des broussailles. Chaque année, le contact des parties chaudes des VTT avec la végétation est à l’origine d’une dizaine de départs de feu.

Il ajoute qu’il est important de vérifier auprès de sa municipalité si une réglementation existe, et ce, même si l’on ne se situe pas dans la zone concernée par l’interdiction de feu à ciel ouvert.

« On demande à la population de faire extrêmement attention dans les prochains jours pour passer à travers cette période qui sera plus sèche », ajoute Philippe Bergeron.

Conditions météorologiques propices aux incendies

Le temps sec et chaud et l’important ensoleillement des derniers jours sont les ingrédients idéaux pour des départs de feu.

Bien que des averses soient attendues dans une bonne partie du Québec, des conditions de sécheresse importante devraient perdurer dans le nord et l’est de la province.

« C’est certain que les conditions météorologiques tendent présentement à assécher la nature, ce qui contribue beaucoup [aux départs de feu], explique le météorologue Simon Legault, d’Environnement et Changement climatique Canada. Le mois de juin sera proche, voire au-dessus de la normale. »

Selon lui, les conditions météorologiques actuelles sont toutefois différentes de celles de l’an passé, qui avaient déchaîné les flammes dans tout le pays. Pour cause, d’importantes précipitations sont tombées en mai dernier comparativement à la longue période de sécheresse qui avait frappé le Québec à la même période l’an passé.

Garage Bellechasse

Pas d’autobus électriques avant au moins quelques années

Construit spécifiquement pour accueillir des autobus électriques, le garage Bellechasse ne pourra finalement en accueillir avant au moins quelques années. La Société de transport de Montréal (STM) dit devoir faire des travaux supplémentaires en matière de sécurité et de technologies sur ce chantier qui accuse déjà son lot de retards. « Nous nous devions de remettre en question la priorisation du centre Bellechasse pour tenir compte de la stratégie globale d’électrification qui prévoit la réception prochaine de 186 bus électriques dans un court échéancier », affirme en effet la STM, dans une déclaration en réaction à un reportage de Radio-Canada. Le transporteur soutient ensuite que comme « les technologies de solution de recharge étaient à leurs balbutiements au moment de la planification », il a « jugé responsable de ne pas se précipiter dans un choix hâtif en termes de technologies ».

— Henri Ouellette-Vézina, La Presse

Le PQ veut une enquête sur l’influence étrangère au Québec

Face à l’inaction du gouvernement fédéral, aveuglé par sa « dérive idéologique », le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, demande au gouvernement Legault d’enquêter sur l’influence étrangère au Québec avec l’appui des forces policières anticorruption. Dans un Québec indépendant, il demanderait aux Québécois d’être loyaux, a-t-il ajouté. « Je laisse [au ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel] toute la latitude pour aller chercher l’information, mais je veux savoir au Québec quel est l’état de ces ingérences. L’intérêt du Québec est en jeu, on ne peut pas se fier sur le fédéral en raison de la dérive idéologique dont je viens de parler qui fait qu’il y a un aveuglement volontaire évident », a lancé M. St-Pierre Plamondon, mardi, en point de presse. Il réagissait au dépôt du rapport fédéral sur l’ingérence étrangère, qui révèle que des élus aideraient des États à s’ingérer dans la politique canadienne. Le chef péquiste estime que le gouvernement Legault doit prendre cette question au sérieux, et intervenir. — Charles Lecavalier, La Presse

Grand Prix du Canada

Appel à utiliser le « transport actif ou collectif »

À la veille du week-end du Grand Prix de Formule 1 du Canada, où plus de 100 000 personnes par jour sont attendues de vendredi à dimanche, l’administration Plante réitère son appel à l’utilisation du transport collectif. Partout dams l’île, les entraves routières seront néanmoins limitées au maximum. C’est ce qu’a annoncé mardi le porte-parole administratif de la Ville de Montréal, Philippe Sabourin, et le porte-parole du ministère des Transports et de la Mobilité durable, Martin Girard. « On s’attend à avoir beaucoup de monde au centre-ville en fin de semaine, dans un secteur avec une forte concentration de chantiers, donc on demande vraiment aux gens d’opter pour le transport actif ou collectif », a indiqué d’emblée M. Sabourin.

— Henri Ouellette-Vézina, La Presse

Plateau-Mont-Royal

Un cycliste happé par une voiture grièvement blessé

Un cycliste serait grièvement blessé à la suite d’une collision avec une voiture survenue mardi soir, à Montréal. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) rapporte que des appels ont été faits au 911 vers 21 h pour signaler l’accident qui se serait produit à l’intersection des rues Rachel et Saint-Dominique, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Lorsque les agents du SPVM sont arrivés sur les lieux, le cycliste, un homme âgé de 36 ans, se trouvait au sol et semblait présenter des blessures graves. Il a été transporté à l’hôpital. Le conducteur du véhicule est un homme de 57 ans. « Selon les premières informations, la voiture circulait en direction ouest sur la rue Rachel et rendue à l’intersection de la rue Saint-Dominique, la voiture aurait effectué un virage à droite », rapporte l’agente Caroline Chèvrefils, porte-parole du SPVM. « C’est à ce moment que l’impact serait survenu avec le cycliste qui circulait sur la rue Rachel, vers l’est, dans la piste cyclable », ajoute-t-elle.

— La Presse Canadienne

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