« Converser » avec la photographie en Gaspésie
« Le thème de cette année, Conversations, cadre bien avec nos nombreuses discussions confinées des derniers mois », juge le directeur général et artistique des Rencontres, Claude Goulet, qui les a mises sur pied en 2010. « On veut vraiment aller à la rencontre des gens, faire converser le public, les œuvres et les artistes. »
Parmi les pièces maîtresses de cette 12e édition, Claude Goulet s’émerveille de la structure de la Montréalaise Maude Arsenault, exposée à Percé, qui mesure plus de 6 mètres de hauteur et environ 4,5 mètres de largeur. « Chaque installation est différente, mais celle-là, en bord de mer, est particulièrement impressionnante. La toile laisse passer le vent, c’est magnifique. »
Si les éléments apportent souvent des défis aux organisateurs, ils font aussi partie de la beauté des expositions. « La forme dépend toujours du projet artistique. On utilise les différentes méthodes d’exposition développées au fil des ans en fonction des lieux, des éléments. On doit souvent se réinventer, ce qui est tellement agréable et créatif », affirme le fondateur de l’évènement.
Pour la première fois, les expositions seront accompagnées par une douzaine de balados en ligne pour les visiteurs. « Ces balados renferment des explications, des conversations avec les artistes, enveloppées de la musique originale d’un artiste gaspésien », fait remarquer M. Goulet.
« En plus de la conversation entre l’artiste et le visiteur, il y a un échange entre l’art visuel et auditif. Ça ajoute une dimension tellement intéressante aux expositions. »
– Claude Goulet, directeur général et artistique des Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie
Comme chaque année, mis à part à l’été 2020, pandémie oblige, les différents artistes de l’exposition seront invités à se rendre en Gaspésie pour faire la tournée des œuvres, du 3 au 5 septembre. Des questions demeurent quant à la présence des artistes de l’étranger. « Quand les artistes sont présents, ça crée de belles rencontres avec le public. On fait le tour de la péninsule, on parle de nos projets, de nos présentations », note le directeur général et artistique des Rencontres.
« C’est aussi une super occasion pour les artistes d’échanger entre eux, poursuit-il. On a vraiment de super projets qui sont nés de ces rencontres artistiques, même à l’international. »
Plus d’une dizaine de municipalités gaspésiennes hébergent depuis le 15 juillet les œuvres mises en valeur aux Rencontres. Qu’on soit à Petite-Vallée, Gaspé, Percé, Chandler, Paspébiac, Bonaventure, New Richmond, Maria, Carleton-sur-Mer, Nouvelle ou Matapédia, il sera possible de visiter les expositions jusqu’au 30 septembre.
Consultez le site des Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie