Le parc d’attractions Marineland accusé pour des spectacles d’animaux

Le parc d’attractions Marineland a été accusé d’avoir utilisé des dauphins et des baleines à des fins de divertissement, ce que nie l’entreprise établie à Niagara Falls, dans le sud de l’Ontario. Selon le corps de police régional de Niagara, l’enquête concernant l’implication de cétacés dans des spectacles organisés pour les visiteurs aurait débuté en octobre. « Au cours de l’enquête, il a été déterminé que des dauphins et des baleines ont été utilisés à des fins de divertissement au cours du mois d’août, sans avoir obtenu l’autorisation préalable de le faire », peut-on lire dans un communiqué des forces de l’ordre. Si ces allégations étaient prouvées, il s’agirait d’une violation de la Loi visant à mettre fin à la captivité des baleines et des dauphins, adoptée en 2019 par le gouvernement fédéral. Celle-ci rend illégales les performances de dauphins ou de baleines. Marineland nie ces allégations et assure que les dauphins et les baleines prennent part à une présentation éducative conçue par des experts. Le parc d’attractions blâme « des activistes aux motifs idéologiques » qui auraient porté plainte à la police.

— La Presse Canadienne

Crise des opioïdes

Dans un article sur la crise des opioïdes publié le 13 décembre, le titre « Je préfère que ce soit moi, ton dealer » pouvait donner l’impression qu’il s’agissait d’une citation de la Dre Marie-Ève Morin. Il s’agissait plutôt des mots d’un de ses patients, qui disait la citer, des propos que ne confirme pas avoir prononcés la Dre Morin. Nos excuses.

Pénurie d’infirmières 

Sit-in à l’hôpital du Suroît

Des infirmières de l’hôpital du Suroît, à Salaberry-de-Valleyfield, ont fait un sit-in passif, lundi soir, pour protester contre le manque d’infirmières aux urgences. En tout, sur les 17 infirmières et infirmières auxiliaires qui devaient normalement être en poste pour le quart de soir, 5 manquaient à l’appel lundi, explique la présidente du Syndicat des professionnelles en soins de la Montérégie-Ouest, Mélanie Gignac.

« Ça ne marche vraiment pas chez nous », déplore-t-elle. En guise de protestation, les infirmières de soir n’ont pas pris possession des rapports de certains patients aux urgences au début de leur quart de travail. Ces patients n’ont pas pu leur être attitrés, forçant l’équipe de jour à rester au travail, résume Mme Gignac. Celle-ci explique que les infirmières ont eu recours à ce « sit-in passif » parce qu’elles estimaient que la situation aurait été autrement trop dangereuse pour les patients.

Le taux d’occupation aux urgences de l’hôpital du Suroît atteignait 222 % à 17 h 30 lundi – 72 patients y occupaient des civières alors que la capacité est de 32. Une quarantaine de patients attendaient d’obtenir un lit aux étages pour être hospitalisés.

Dans la salle d’attente de l’hôpital du Suroît, un message enregistré par le directeur médical des urgences, le DBernard Richard, laissait entendre aux patients que les urgences étaient saturées. « Notre urgence a atteint sa pleine capacité. Nous n’avons malheureusement plus de civière adéquatement couverte par une équipe clinique pour prendre soin de vous. Si votre état le permet, vous devriez aller consulter dans un autre établissement. Merci », pouvait-on entendre dans ce message.

Ridicule

Le problème de pénurie de personnel qui touche l’ensemble du Québec frappe de plein fouet l’hôpital du Suroît. La situation dure depuis des mois. Mme Gignac déplore que le « temps supplémentaire obligatoire » soit encore monnaie courante dans l’ouest de la Montérégie. « Ça fait partie de l’horaire. C’est ridicule », dit-elle.

Mme Gignac affirme que les primes annoncées par le gouvernement pour inciter les infirmières à travailler à temps plein ou pour ramener les retraitées au travail « ne fonctionnent pas ». « Au contraire, on a des gens qui partent. J’ai des infirmières et infirmiers qui sont devenus émondeurs, coiffeuses… Des infirmières auxiliaires travaillent maintenant chez Costco parce qu’elles savent à quelle heure elles vont sortir de là », dit Mme Gignac. Pour elle, bien plus que de l’argent, les infirmières et infirmières auxiliaires veulent « des conditions de travail qui ont du sens ».

Mme Gignac affirme que le syndicat, de concert avec la direction, travaille fort afin de concocter des horaires adéquats. « Mais la pénurie d’infirmières est grave, dit-elle. Le système est en train de craquer. » Le CISSS de la Montérégie-Ouest n’avait pas commenté la situation lundi soir.

— Ariane Lacoursière, La Presse

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