Durée de l’isolement, BlackBerry, ingénieur réprouvé et inflation en Turquie

D’autres actualités économiques de la dernière journée

Le CPQ demande 5 jours d’isolement

La principale organisation patronale de la province demande à Québec d’autoriser le retour des travailleurs asymptomatiques après 5 jours d’isolement plutôt que 10 comme c’est le cas actuellement dans tous les secteurs de l’économie. La Santé publique recommande déjà la période réduite à 5 jours en cas de nécessité dans le secteur de la santé. Dans ces cas, les travailleurs doivent porter les équipements de protection individuelle et suivre les protocoles en place. Le président du Conseil du patronat du Québec (CPQ), Karl Blackburn, fera la demande de vive voix ce mardi dans le cadre d’un appel avec des représentants du ministère de la Santé et des Services sociaux. « Que le gouvernement élargisse la consigne à tout le monde pour qu’on puisse faire face à la pandémie de la même façon », fait-il savoir, dans un entretien. M. Blackburn, qui a lui-même contracté le virus pendant les Fêtes, a convenu qu’aucune entreprise ne l’avait appelé depuis Noël pour lui faire part d’une imminente rupture de services advenant le maintien de la période d’isolement à 10 jours. Ces jours-ci, le CPQ travaille avec ses membres qui offrent habituellement le vaccin contre l’influenza à leurs employés pour qu’ils soient mis à contribution dans l’opération de la troisième dose contre la COVID-19.

– André Dubuc, La Presse

Les vieux BlackBerry cesseront de fonctionner

De nombreux modèles de téléphones intelligents BlackBerry cesseront de fonctionner ce mardi alors que l’entreprise mettra fin à plusieurs de ses services. L’entreprise établie à Waterloo, en Ontario, procédera à la désactivation de ses services pour les modèles BlackBerry 7.1 OS et toutes les versions antérieures. Même chose pour le logiciel BlackBerry 10, le BlackBerry PlayBook OS 2.1 et ses versions antérieures. Cette nouvelle étape s’inscrit dans la transition de BlackBerry, qui abandonne la production de téléphones pour se consacrer au développement de logiciels. La mise hors service ne touchera pas les appareils BlackBerry qui fonctionnent grâce aux systèmes d’exploitation Android. En fait, l’annonce signifie que tous les appareils qui utilisent encore les services et les logiciels de BlackBerry pour les connexions cellulaires ou le réseau sans fil n’auront plus accès à des fonctionnalités fiables en matière de communication téléphonique, de données, de messagerie texte ou même pour le service d’urgence 911.

– La Presse Canadienne

Collusion : permis retiré à un ancien ingénieur

Le Conseil de discipline de l’Ordre des ingénieurs du Québec a retiré le permis d’exercice et imposé une amende de 50 000 $ à l’ancien dirigeant du Groupe SM, Bernard Poulin, pour son implication dans les scandales de corruption révélés par la commission Charbonneau. M. Poulin a été déclaré « coupable d’avoir toléré et négligé de prendre des mesures pour éviter que sa firme ne soit impliquée dans un système de partage de contrats pour des mandats d’ingénierie, notamment pour la Ville de Montréal et la Ville de Longueuil » entre les années 2002 et 2009, a indiqué l’Ordre dans un communiqué publié lundi. « Il a également manqué d’intégrité dans ses obligations professionnelles en versant à un parti politique municipal des sommes d’argent susceptibles de lui procurer des avantages, telle l’obtention de contrats pour sa firme », est-il aussi écrit. L’argent avait été donné à Bernard Trépanier, alors collecteur de fonds pour le parti Union Montréal. La décision du conseil de discipline a été prise en novembre dernier.

– La Presse Canadienne

Turquie : inflation de 36 %

L’inflation s’est envolée à 36,08 % sur un an en décembre en Turquie, un record depuis septembre 2002 dû à la dégringolade de la livre turque. Mais le président Recep Tayyip Erdoğan, en position inconfortable à 18 mois de l’élection présidentielle, continue de défendre ses choix. La hausse des prix à la consommation, plus de sept fois supérieure à l’objectif initial du gouvernement, à 13,58 % pour le seul mois de décembre, s’explique par la chute de près de 45 % de la livre turque face au dollar en un an, malgré des mesures d’urgence annoncées par le chef de l’État à la mi-décembre. Conscient des dommages causés non seulement à l’économie, mais aussi à sa cote de confiance, M. Erdoğan a promis lundi, après la réunion du gouvernement, de « ramener l’inflation à un chiffre le plus vite possible ». Car ces chiffres font l’objet d’une âpre bataille politique : l’opposition et une partie de la population accusent l’Office national des statistiques (Tüik) de sous-estimer sciemment la hausse des prix, alimentée par la politique économique du président, qui a poussé la banque centrale turque à abaisser systématiquement ses taux d’intérêt ces derniers mois.

– Agence France-Presse

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