COMMANDITÉ
Immobilier

À quoi ressemble l’une des plus prestigieuses propriétés à vendre au Québec?

Jusqu’à 29 millions de dollars : c’est le montant demandé pour le cossu manoir du 730, chemin Thomas-Robert, à Lac-Tremblant-Nord, un joyau d’architecture, de design et de savoir-faire qui ne prend tout son sens qu’en entrant dans son enceinte. « Même des résidences à 10 ou 20 millions de dollars peuvent sembler banales après avoir visité celle-ci », estime Paul Dalbec, courtier immobilier aux Immeubles Mont-Tremblant, une division de Royal LePage. Voici ce qui élève cette propriété dans une classe à part.

21 hectares de paradis laurentien

À l’état naturel, le terrain vaut déjà son pesant d’or : 21 hectares (52 acres) de forêt vierge, soit un peu plus de 2,2 millions de pieds carrés, dont 300 mètres de rives sur le lac Tremblant, l’un des plus convoités de la province. Mais d’importants travaux d’aménagement ajoutent encore plus de valeur à l’emplacement, notamment le déplacement d’une ligne électrique pour dégager le bâtiment et la construction d’un chemin sinueux privé de 700 mètres de long. L’accès au lac se fait par le biais d’un escalier de ciment qui est érigé à flanc de roc et parfaitement intégré à son environnement.

« Le site exceptionnel représente à lui seul entre 12 et 15 millions de dollars de la valeur totale de la propriété. »

— Laurier Balthazard, courtier immobilier agréé, Les Immeubles Mont-Tremblant

Tout en grand, tout en mieux

Dans un projet d’une telle envergure, chaque étape de construction se trouve amplifiée. L’excavation a nécessité l’extraction de quelque 24 000 tonnes de pierre du site. Le système géothermique compte 12 puits. Les planchers des 50 pièces totalisant 1 754 mètres carrés (18 880 pieds carrés) de superficie habitable sont chauffants. Que la majorité de la construction ait été réalisée en seulement deux ans — de 2017 à 2019 — est un véritable exploit.

La disposition des portes, des poutres, des fenêtres et des pièces suit une symétrie d’autant plus remarquable à pareille échelle. D’une extrémité à l’autre de la propriété, la variation n’est que de 3/16 de pouce.

« La qualité du travail saute aux yeux. Quand on regarde le moindre détail, tout est tout simplement parfait.  »

— Paul Dalbec, courtier immobilier agréé, Les Immeubles Mont-Tremblant

Des matériaux nobles d’ici et d’ailleurs ont été choisis et travaillés avec soin. Ainsi, il a fallu six tonnes d’ardoise du Vermont pour recouvrir le toit. Les pierres naturelles Champlain Stone, du nord de New York, ont été taillées sur place. Le quartz véritable utilisé pour les comptoirs n’a rien à voir avec celui qu’on trouve ailleurs ; le revêtement de l’îlot de cuisine principal vaut 250 000 $ à lui seul. Quant au plafond cathédrale du majestueux hall d’entrée, il a été embelli de poutres recyclées de chêne du Québec, des pièces nobles qui ont 200 ans.

Au-delà du coût des matériaux, la valeur est également bien présente dans l’immense travail d’artisanat. Les murs intérieurs ont été recouverts de 17 couches de plâtre appliqué selon les techniques d’autrefois ; un travail colossal effectué par entre 8 et 10 plâtriers à la fois, pour un total de 30 000 heures.

L’analyse des incomparables

Pour établir la juste valeur marchande d’une propriété, les courtiers immobiliers et les évaluateurs ont habituellement recours à la méthode des comparables, une analyse exhaustive qui repose sur le prix de vente de transactions similaires dans un même territoire. Or, pour une demeure incomparable comme celle-ci, il faut plutôt utiliser les coûts de construction comme point de départ.

Et lorsque des propriétaires disposent des ressources nécessaires pour construire leur maison de rêve, pourquoi feraient-ils le moindre compromis ?

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