santé bien cultivée

Objectif : « transparence totale »

Parce que le corps a parfois besoin d’un petit coup de main pour avoir tous les nutriments dont il a besoin, l’entreprise Santé bien cultivée s’est donné la mission de créer des suppléments alimentaires 100 % naturels et biologiques, une denrée rare sur le marché. Entrevue avec Monica Ruffo, fondatrice de l’entreprise.

D’où est née l’idée de Santé bien cultivée ?

Tout a commencé il y a deux ans et demi environ, lorsque j’ai eu un diagnostic de cancer du sein très agressif. J’ai alors commencé à beaucoup me questionner sur mon train de vie. J’ai toujours été très intéressée par tout ce qui est santé, mais là, j’ai encore plus porté attention à ce que je mangeais, aux produits que je mettais sur mon corps et aux suppléments que je prenais. Un de mes premiers constats sur les suppléments a été que je n’étais pas capable de lire ce qui était écrit sur les étiquettes. Je suis donc allée voir une pharmacienne pour me faire conseiller. Et à ma grande surprise, elle n’était pas capable non plus. C’est à ce moment que j’ai su qu’il y avait quelque chose à faire avec cela.

Comment vous y êtes-vous prise pour concevoir votre produit ?

Comme j’ai un passé en marketing, j’ai fait des groupes de discussion et rencontré 750 consommateurs, dont le profil était celui de gens vraiment investis dans leur santé. On s’est aperçus que même dans ce groupe d’individus, plusieurs ne connaissaient pas le contenu de leurs suppléments, soit 74 % des gens que j’ai interrogés. J’ai ensuite fait faire une analyse des étiquettes des 100 produits les plus vendus sur le marché, et les constats ont été troublants : seulement 37 % des ingrédients des étiquettes pouvaient être identifiés comme naturels, et pire, 29 % des ingrédients n’étaient pas identifiables du tout ! Là a été le réel déclencheur.

Que contiennent vos produits ?

Ce sont des aliments naturels, biologiques, mis en capsules. La meilleure façon d’aller chercher les nutriments dont on a besoin, c’est en s’alimentant correctement. On préfère offrir une formulation qui est plus difficile, voire impossible, à aller chercher avec l’alimentation. Un bon exemple est la vitamine D. En Amérique du Nord, même en s’alimentant correctement, on ne produit pas assez de vitamine D, et c’est un aliment essentiel. La plupart des vitamines D qu’on trouve sur le marché proviennent de la laine de mouton. Notre vitamine D se différencie par le fait qu’elle est végétalienne (tous nos produits le sont, d’ailleurs), faite à partir du champignon portobello, qui est un producteur naturel de vitamine D. On ajoute du quinoa et des épinards, car ils sont pleins de magnésium et aident à l’absorption. Tous nos produits sont certifiés biologiques, sans OGM ni produits synthétiques. Même la membrane de la capsule est naturelle, faite en pullulane (100 % tapioca). C’est la seule substance de capsules autorisée pour avoir la certification biologique. Nous offrons la transparence totale sur nos ingrédients, tout est indiqué sur les bouteilles ainsi que sur notre site web. Tous nos produits sont approuvés par Santé Canada.

Avez-vous pu observer de réels effets bénéfiques lors de la prise de vos suppléments ?

Il est important de comprendre que nous ne prétendons pas guérir ni traiter aucune maladie avec nos suppléments. Le but est de donner à son corps le plus de nutriments possible pour être en santé, tout simplement. Ce que j’aimerais dire aux gens, c’est de faire attention au mot « naturel » qu’on voit partout. Ce mot n’est présentement pas réglementé au Canada, donc une compagnie peut l’écrire sur son produit, et qu’il contienne pourtant uniquement des ingrédients chimiques ou synthétiques. Je sais que Santé Canada et la Food and Drug Administration aux États-Unis consultent l’industrie et se penchent actuellement sur la définition du mot « naturel », ainsi que sur une réglementation s’y rattachant. Mais pour l’instant, il faut encore faire attention. Il faut que les gens ne se fient pas au mot « naturel », mais qu’ils lisent la liste des ingrédients, tout simplement. S’ils ne comprennent pas les mots qui y sont, c’est mauvais signe…

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