Femme agressée dans un Tim Hortons

Un prédateur sexuel retourne en prison

Un prédateur sexuel retourne en prison après avoir violé ses conditions de libération à de multiples reprises. En plus d’appeler à répétition une ancienne victime, Edwin Alexander Santamaria s’est fait prendre à photographier la voiture d’un employé de sa maison de transition et à noter l’adresse d’inconnus.

« La Commission est d’avis que vous êtes sur une mauvaise voie, mettant la sécurité du public en danger », conclut la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) dans une décision rendue cette semaine. Pour la seconde fois en six mois, l’homme de 42 ans a ainsi été accusé au criminel d’avoir violé ses conditions de surveillance de longue durée. Il est soumis à une telle surveillance jusqu’en 2029.

Edwin Alexander Santamaria a hérité d’une étiquette de délinquant à contrôler en janvier 2022 pour avoir agressé sexuellement une pure inconnue dans un restaurant Tim Hortons. Le prédateur s’était caché dans les toilettes des femmes pour s’en prendre à sa victime. Alors que la femme hurlait, l’agresseur tentait d’étouffer ses cris.

La victime a été sauvée par l’arrivée d’une autre femme dans les toilettes, poussant alors l’assaillant à prendre la fuite. Pendant son arrestation, Edwin Alexander Santamaria a tenté de s’emparer de l’arme de service d’un policier. Il a été condamné à cinq ans de prison, mais a été libéré le jour même compte tenu du temps qu’il avait purgé en détention préventive. Il a alors intégré un centre correctionnel communautaire.

Antécédents et risque « élevé » de récidive

Edwin Alexander Santamaria a de nombreux antécédents en matière de crimes violents et de violence conjugale. Il présente un risque « élevé » de récidive et une « hostilité envers les femmes », selon un psychiatre. Dans le passé, il a été accusé d’avoir agressé sexuellement deux femmes, dont une à la pointe d’un couteau. Or, les accusations sont tombées à l’eau lorsque les victimes ont refusé de témoigner.

À l’automne 2022, son ordonnance de surveillance de longue durée a été suspendue une première fois lorsqu’il a contacté une victime à 16 reprises au téléphone. Il avait également photographié le véhicule de cette victime. La Commission évoquait alors des « éléments de prédation ».

De nouveau libéré en décembre 2022 en attente de procès, Edwin Alexander Santamaria a multiplié les manquements à ses conditions à l’hiver 2023 alors qu’il était assigné à résidence dans une maison de transition. Ses explications pour justifier ses manquements sont qualifiées de « loufoques » par la Commission.

Non-respect de conditions

Il a d’abord omis de déclarer une nouvelle relation amoureuse, puis s’est fait prendre avec un test d’urine altéré. Ensuite, les autorités ont découvert qu’il avait pris et supprimé des photos d’adresses d’inconnus. Selon ses explications, il aurait pris les photos dans le cadre de son travail de livreur de colis.

« Dans vos photos, il fut constaté que vous aviez photographié la voiture d’un membre du personnel, ce qui n’est nullement autorisé », rapporte la Commission.

Il était aussi question de virements bancaires douteux et de possibles cellulaires secrets.

« La Commission a pris en considération que votre feuille de route criminelle comporte des délits de nature sexuelle et de la violence, notamment. Vous avez causé plusieurs victimes dans divers contextes, incluant en contexte conjugal, envers des personnes en position d’autorité entre autres », analyse la CLCC.

L’enquête sur remise en liberté d’Edwin Alexander Santamaria est prévue dans les prochains jours au palais de justice de Montréal.

Sablière de Sainte-Marie-Salomé

Demande d’injonction pour stopper les déversements de sols

La Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) demande à un juge d’ordonner l’arrêt du remblayage d’une ancienne sablière située en zone agricole à Sainte-Marie-Salomé, dans Lanaudière. L’endroit est devenu le déversoir des sols excavés sur plusieurs gros chantiers de construction de la région et des contaminants dangereux pour l’environnement y ont été découverts, comme l’illustrait un récent reportage de La Presse.

Dans une requête déposée au palais de justice de Joliette, la Commission souligne qu’une partie des chargements transportés dans l’ancienne sablière comprend des matières impropres à l’agriculture, comme du béton et de la brique concassée, ainsi qu’une série de contaminants qui risquent « d’affecter irrémédiablement la zone agricole contiguë ».

« La CPTAQ a pour mission de protéger le territoire et les activités agricoles du Québec. Les pratiques en zone agricole qui vont à l’encontre de ces principes et qui sont préjudiciables à la zone agricole doivent être prises au sérieux », a ajouté le président de la Commission, Stéphane Labrie, dans un communiqué diffusé vendredi matin.

L’organisme affirme que le propriétaire du terrain n’a pas rempli les conditions qui lui auraient permis de remblayer l’ancienne sablière dans le respect des normes, et que ce remplissage par des milliers de camions de sols excavés est donc illégal. Il demande à un juge de la Cour supérieure de prononcer une injonction pour faire cesser les déversements et forcer la remise en état du site.

Depuis plus d’un an, des milliers de camions acheminent les sols excavés sur des chantiers résidentiels vers l’ancienne sablière située à Sainte-Marie-Salomé, malgré les protestations de la mairesse de la petite localité de 1200 habitants.

« Je ne comprends pas comment une petite municipalité peut être prise en otage comme ça », s’était insurgée la mairesse Véronique Venne en entrevue avec La Presse récemment.

« On a une route municipale qui devient une route de transport avec 100 à 300 camions par jour. Le va-et-vient est incessant sur notre territoire », expliquait-elle.

Risque à long terme pour les puits

L’an dernier, le ministère de l’Environnement dit avoir découvert des traces de contamination aux hydrocarbures pétroliers, aux hydrocarbures aromatiques polycycliques et au zinc lors de tests effectués sur place. Le site était autrefois vierge de toute contamination liée aux activités humaines, selon les mêmes tests.

Selon le rapport d’inspection obtenu par la municipalité, le propriétaire du site avait déclaré recevoir un paiement en argent comptant pour chaque chargement de sols, de la part du « contrôleur » qui gérait les opérations.

« La qualité des sols entrants n’est pas vérifiée adéquatement », notait l’inspectrice. Vu le niveau de contamination constaté, il n’y avait pas de risque immédiat pour les puits des résidants, mais un risque « à long terme » existait bel et bien, selon elle.

L’ancienne sablière appartient à Aurèle Collin, un agriculteur retraité de 83 ans qui souhaite remblayer le site pour pouvoir le vendre à un cultivateur plus jeune. « Il va faire des céréales bios », a expliqué le propriétaire à La Presse récemment.

M. Collin croit que les craintes en matière d’environnement sont exagérées. « Qu’ils viennent nous prouver ça, on est prêts à se défendre », a-t-il déclaré.

Entrevue avec la ministre Christine Fréchette

« L’immigration est une solution »

« L’immigration est une solution pour améliorer la situation du français au Québec et pour atténuer la pénurie de main-d’œuvre », a déclaré la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Christine Fréchette, devant une salle comble, vendredi, dans le cadre d’un dîner-conférence organisé par le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM). La Presse a profité des propos qu’elle a tenus dans son allocution et des échanges qui ont suivi en mêlée de presse pour revenir sur certains éléments de sa réforme annoncée la veille.

En quoi le volet « Diplômés du Québec » du Programme de l’expérience québécoise (PEQ) sera-t-il amélioré ?

Les étudiants étrangers francophones pourront déposer une demande de résidence permanente dès la fin de leurs études. Depuis 2020, ils doivent avoir une expérience de travail post-diplôme de 12 à 18 mois pour se qualifier. Le PEQ nouvelle mouture « s’adresse à des étudiants qui ont suivi un programme d’études en français », a précisé la ministre, en mêlée de presse, après son allocution. « Sinon, il faut prouver avoir passé trois ans d’études en français au secondaire ou postsecondaires. »

Et pourquoi les étudiants étrangers qui étudient en anglais seront-ils exclus, même s’ils parlent français ?

« Parce que c’est la ligne qu’on a tracée », a répondu Mme Fréchette, sans donner plus de détails. S’ils désirent demander la résidence permanente au Québec, ces diplômés formés en anglais devront postuler au Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ), qui, dans le meilleur des scénarios, sera mis en place à l’automne 2024. « On a convenu d’opter pour les trois ans [d’études en français] parce que, pour nous, trois ans passés dans un système d’éducation en français, ça permettait d’atteindre les niveaux qu’il faut atteindre pour ceux qui se qualifient, directement, avec un diplôme québécois en français », a expliqué la ministre.

Est-ce que l’autre volet du PEQ, qui s’adresse aux travailleurs temporaires, sera assoupli ?

« À peine », a dit Mme Fréchette. Une catégorie d’emplois a été incluse, comprenant des professions comme boulanger, préposé aux bénéficiaires ou camionneur, « mais ça ne va pas améliorer d’une manière claire le programme », a-t-elle noté. La porte d’entrée des travailleurs temporaires sera le futur Programme de sélection des travailleurs qualifiés. « Le PSTQ s’en vient et c’est ce qui va devenir notre aimant, notre point d’attraction central, particulièrement le volet 2 », a ajouté la ministre. Ce volet 2 s’adresse à des travailleurs manuels « avec des compétences plus intermédiaires », qui ne parviennent pas à se qualifier dans l’actuel Programme régulier des travailleurs québécois (PRTQ). Les exigences en français seront moins élevées dans leur cas.

Risque de récidive « significatif »

16 ans de pénitencier pour un homicide à Laval en 2017

Un homme qui purge déjà une longue peine pour être entré dans la résidence du mafieux Francesco Del Balso vraisemblablement pour le tuer a été condamné à 16 ans de pénitencier pour avoir tué un homme dans des circonstances hollywoodiennes.

Marc Laflamme-Berthelot avait plaidé coupable, en décembre dernier, d’avoir commis l’homicide involontaire de Kellen Seow en 2017. Le juge Éric Downs a entériné la suggestion des parties, le 23 mai dernier, en le déclarant délinquant à contrôler. Une fois libre, le criminel de 39 ans sera soumis à une surveillance de huit ans.

Marc Laflamme-Berthelot est « l’auteur principal » du crime, selon le juge. Son complice Manuel Savoie a déjà écopé de 10 ans d’emprisonnement, alors que « T. C. », devenu un témoin collaborateur de la police, a reçu 8 ans pour l’homicide involontaire sur une peine globale de 12 ans.

Manuel Savoie obtient en mars 2017 un contrat pour kidnapper Kellen Seow, un trafiquant de drogue. Pour l’assister dans l’enlèvement, il recrute T. C. et Marc Laflamme-Berthelot. Le trio intercepte alors Kellen Seow à sa sortie d’un restaurant du quartier Sainte-Dorothée, à Laval, et le fait monter de force dans un véhicule.

Mauvaise tournure

L’enlèvement tourne au vinaigre lorsque Kellen Seow tente de récupérer son arme à feu dans son manteau. Il tente alors de s’en prendre au conducteur, Manuel Savoie. Le complice T. C. intervient et immobilise la victime en l’étouffant.

« Les trois complices craignaient que si la victime n’était pas maîtrisée de force, [elle] puisse les blesser gravement. T. C. voit Marc Laflamme-Berthelot tenir un couteau près du visage de la victime et la couper », indique le résumé des faits.

Dans l’échauffourée, Marc Laflamme-Berthelot poignarde Kellen Seow à de multiples reprises, jusqu’à lui infliger 11 plaies sur différentes parties du corps.

Les trois complices abandonnent finalement Kellen Seow sur le bord de l’autoroute 13. Un témoin le voit tituber sur l’accotement avant de s’effondrer près de l’autoroute 440.

Un risque de récidive « significatif »

La mort de Kellen Seow a eu des conséquences dramatiques pour sa famille.

« Il était une étoile dans nos vies, il était notre soleil. Et puis, le 21 mars 2017, mon soleil s’est éteint. La noirceur s’est installée. Le couteau qui a coupé sa cuisse a aussi transpercé mon cœur. […] C’est mon âme sœur qui est partie. C’est un père pour mes enfants qui est disparu », a confié la veuve de la victime dans une lettre crève-cœur.

Selon un psychiatre, Marc Laflamme-Berthelot présente un risque de récidive « significatif ». Dans une échelle d’évaluation, il a obtenu un score de 9 sur 9, soit la catégorie la plus élevée de risque de récidive.

Marc Laflamme-Berthelot a fait les manchettes il y a quelques années pour avoir pénétré dans la maison du mafieux Francesco Del Balso à Laval en 2017. Il avait braqué une arme à feu sur une femme et une jeune femme. « Y est où, Francesco ? », leur avait-il lancé en touchant leur tête avec son revolver. Ses otages avaient subi des blessures pendant l’évènement.

Dans le dossier d’homicide involontaire, MKarine Dalphond a représenté le ministère public, alors que l’accusé était défendu par MDavid Petranic et MMartin Latour.

Accès bloqués à Montréal-Trudeau

Legault veut que « ça n’arrive plus jamais »

François Legault a assuré que le gouvernement travaillait pour que le cocktail de chantiers qui a sévèrement entravé l’accès à l’aéroport Montréal-Trudeau la fin de semaine dernière « n’arrive plus jamais ». « Ce n’est pas acceptable, ce qui s’est passé autour de l’aéroport à Dorval », a dit M. Legault, alors que la saison des travaux routiers s’ouvre au Québec. « On est en train de regarder, autant au ministère des Transports qu’avec la Ville de Montréal, comment ça a pu arriver, cette congestion, et comment on fait pour s’assurer que ça n’arrive plus jamais. » Samedi et dimanche derniers, des centaines de passagers ont attendu pendant des heures dans un bouchon monstre causé entre autres par la fermeture de la bretelle d’accès allant de la route 138 à l’A20. Des centaines de passagers ont manqué leur vol en raison de l’importante congestion à proximité de l’aéroport. En réponse à une question, le premier ministre a évoqué l’impact de ces problèmes de congestion sur la perception des touristes.

— Philippe Teisceira-Lessard, La Presse

Saint-Lin–Laurentides

Une fillette meurt en chutant dans un mélangeur à grain

Le pire s’est produit dans une ferme familiale de Saint-Lin–Laurentides vendredi après-midi, quand une petite fille est tombée dans le mélangeur à grain industriel. Elle n’a pas pu être sauvée. Des membres de la famille ont dû être hospitalisés pour choc nerveux après ce drame qui a frappé une ferme familiale de la côte Joseph, à Saint-Lin–Laurentides, vendredi après-midi. « À première vue il n’y a pas d’apparence de négligence ou de crime dans ce dossier-là », a précisé d’emblée la sergente Audrey-Anne Bilodeau, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ). Peu de détails ont été révélés sur l’accident, par respect pour la famille, ajoute-t-elle. Selon les informations rendues publiques, les parents sont intervenus rapidement vendredi pour secourir leur fillette, qui avait basculé dans le mélangeur à grain industriel de la ferme. Malgré tout, le décès de l’enfant a été constaté sur place. Une enquête de la division des crimes majeurs de la SQ a été ouverte, indique la sergente Bilodeau. Une autopsie sera notamment pratiquée.

— Lila Dussault, La Presse

Édition génomique

Manifestation contre la décision d’Ottawa

De Gatineau à Shawinigan, militants et agriculteurs biologiques ont tenu des « veilles funéraires » devant les bureaux de circonscription de six ministres fédéraux pour dénoncer la décision récente d’Ottawa de ne pas forcer l’industrie à déclarer les plantes issues de l’édition génomique. Cette nouvelle technologie permet d’apporter des modifications dans la séquence ADN existante des plantes sans y insérer de gènes d’une autre espèce, comme c’est le cas avec les organismes génétiquement modifiés (OGM) dits traditionnels. Elle permet d’atténuer, d’accentuer ou d’éteindre les traits génétiques qui sont déjà présents dans la plante. Les manifestations ont été organisées par le groupe environnemental Vigilance OGM. Ces évènements ont pris la forme de veilles funéraires afin de souligner que cette décision du gouvernement « permet à Croplife, principal lobby des OGM et pesticides, de “tuer” symboliquement le choix, la transparence, la science et la démocratie, 4 piliers fondamentaux dans notre société », a indiqué le groupe dans un communiqué de presse. — Daphné Cameron, La Presse

Grenville-sur-la-Rouge

Un homme arrêté pour pornographie juvénile

Un sexagénaire de Grenville-sur-la-Rouge, dans les Laurentides, a été arrêté par la Sûreté du Québec (SQ) jeudi pour plusieurs crimes sexuels, dont production de pornographie juvénile. La police croit qu’il pourrait avoir fait d’autres victimes, notamment en Ontario. Bruce Patterson, âgé de 64 ans, a été arrêté jeudi par les enquêteurs spécialisés en matière d’exploitation sexuelle des enfants sur l’internet de la SQ. Il a comparu vendredi au palais de justice de Saint-Jérôme. Il fait face à des accusations de production de pornographie juvénile, d’obtention de services sexuels moyennant rétribution auprès d’une personne [mineure] et d’incitation à des contacts sexuels, selon un communiqué diffusé vendredi par la SQ. Une perquisition a aussi été menée dans la maison de l’accusé. Du matériel informatique a été saisi et fera l’objet d’une analyse. « On pense qu’il aurait pu faire d’autres victimes, autant au Québec qu’en Ontario », a souligné la sergente Audrey-Anne Bilodeau, porte-parole de la SQ. Toute personne qui aurait de l’information sur ce suspect est priée de communiquer avec la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264. — Lila Dussault, La Presse

Écoles publiques

L’interdiction des salles de prière contestée en justice

Une organisation de défense des droits civiques et un groupe national de défense des musulmans lancent une contestation judiciaire du décret québécois interdisant les salles de prière dans les écoles publiques. Le Conseil national des musulmans canadiens (CNMC) et l’Association canadienne des libertés civiles (ACLC) demandent une révision judiciaire du décret gouvernemental au nom d’un plaignant dont le fils adolescent avait cherché un espace pour prier avec d’autres étudiants musulmans, dans une école secondaire de la région de Montréal, en octobre dernier. Le CNMC et l’ACLC affirment que le décret viole les droits des étudiants, notamment les droits à la liberté de religion et à l’égalité garantis par les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés. Les deux organisations souhaitent voir le décret invalidé, mais en attendant, elles demandent également un sursis à son application par l’école jusqu’à ce que l’affaire soit entendue sur le fond.

— La Presse Canadienne

Une enquête ouverte

Une personne meurt en détention à Inukjuak

Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) ouvre une enquête au sujet d’une intervention du Service de police du Nunavik (NPS) et de la Sûreté du Québec en lien avec le décès d’une personne qui avait été arrêtée et placée en détention à Inukjuak, dans le Nord-du-Québec. Les policiers auraient été appelés, jeudi, concernant une personne qui frappait à la porte d’une résidence, vers 19 h. Ce sont ensuite les agents de la Sûreté du Québec qui auraient trouvé la personne, en état d’ivresse, dans le village. Celle-ci aurait refusé de collaborer avec les policiers, selon les informations recueillies par le BEI. Alors que la personne a été allongée dans une cellule, son codétenu aurait fait part au gardien d’inquiétudes concernant son état vers 22 h. Les agents du Service de police du Nunavik auraient commencé des manœuvres de réanimation, avant de transporter la personne à l’infirmerie d’Inukjuak pour des soins. Son décès a été constaté vers 22 h 40. — La Presse Canadienne

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