des nouvelles des aventuriers

L’appel de l’aventure est puissant. Ils sont plusieurs à y répondre, à laisser le confort de côté pour se lancer dans des expéditions dans des régions isolées. Pause s’intéresse à leurs expériences.

Des nouvelles des aventuriers

L’appel de l’aventure est puissant. Ils sont plusieurs à y répondre, à laisser le confort de côté pour se lancer dans des expéditions dans des régions isolées. Pause s’intéresse à leurs expériences.

Des Québécois à l’assaut du K2

Nom : Nathalie Fortin

Âge : 49 ans

Profession : ingénieure

Coéquipiers : Serge Dessureault et Maurice Beauséjour

Projet : gravir le K2, deuxième montagne du monde en hauteur

Début de l’aventure : 8 juin

Le projet

Le K2, à la frontière du Pakistan et de la Chine, à une altitude de 8611 m. C’est le deuxième sommet de la planète, après l’Everest, mais il est techniquement beaucoup plus difficile à gravir. Jusqu’à maintenant, moins de 400 personnes l’ont escaladé, comparativement à plus de 5000 pour l’Everest. Seulement deux Canadiens ont réussi l’ascension. Nathalie Fortin, Serge Dessureault et Maurice Beauséjour espèrent être les premiers Québécois à réussir l’exploit. Nathalie Fortin serait alors la première Canadienne à atteindre le sommet. C’est important pour elle : elle cherche à encourager les femmes à faire de l’escalade et de l’alpinisme.

L’idée

Nathalie Fortin a vu le K2 pour la première fois en 2010 alors qu’elle se dirigeait vers une autre montagne de plus de 8000 m, le Gasherbrum 1.

« Quand je suis passée devant, j’ai dit : “Wow ! Je vais revenir ici.” C’était un coup de cœur pour moi, une grimpeuse technique d’escalade de glace. C’est une montagne plus abrupte que plusieurs montagnes de 8000 m, elle a de belles caractéristiques. »

Elle devait y aller en 2013, mais le projet n’a pas fonctionné. Elle voulait se reprendre cette année, seule avec un porteur de haute altitude. C’est alors qu’elle a appris que Serge Dessureault prévoyait aussi y retourner cette année, après une tentative infructueuse en 2016. « Je lui ai écrit pour lui dire que ce serait super si on faisait une équipe de Québécois. » Elle est fière de l’équipe, « des gens très en forme, des gens de cœur, des gens qui vont faire un travail d’équipe ».

La préparation

Pour Nathalie Fortin, préparer une expédition comme le K2, c’est comme avoir quatre emplois en même temps. « Il y a ta job régulière à 40 heures/semaine, il y a ta job de t’entraîner, il y a la job de préparer l’expédition et il y a la job de trouver des commanditaires. »

Chaque personne a sa propre recette pour l’entraînement physique. Pour être capable de fournir des efforts à haute altitude avec un minimum d’énergie, il faut être en très grande forme avant le départ.

« Il faut s’entraîner en intervalles pour que le cœur puisse exploser, il faut aussi s’entraîner en endurance, comme faire des randonnées de plusieurs jours de suite avec de grosses charges. Il faut que tout le corps soit en forme, même le haut du corps : le sac à dos sera lourd et il faudra utiliser des poignées d’ascension. »

La logistique prend évidemment du temps. Il faut notamment prévoir tous les repas au-delà du camp de base. Pour simplifier les choses, Nathalie Fortin utilisera des repas lyophilisés. « J’aime bien Happy Yak [une entreprise québécoise] », indique-t-elle.

C’est toutefois la recherche de commanditaires qui est particulièrement difficile pour Nathalie Fortin. Lorsqu’elle avait gravi l’Everest, en 2012, les cliniques Zéro Gravité lui avait fourni une commandite de 50 000 $. Quelques années auparavant, Nathalie Fortin avait fréquenté une de ces cliniques, spécialisées dans le traitement des maux de dos, et avait pu régler un grave problème – elle ne parvenait plus à marcher sans s’appuyer sur les murs.

Cette fois-ci, malgré ses efforts, Nathalie Fortin n’a pu obtenir de commandites importantes. Or, l’expédition devrait lui coûter environ 60 000 $, soit 22 000 $ pour l’agence locale au Pakistan, 15 000 à 20 000 $ pour des dépenses additionnelles et 15 000 $ en salaire qui n’entrera pas : l’expédition prendra en effet huit semaines.

Elle s’est donc tournée du côté du financement participatif, avec GoFundMe. Cependant, à quelques jours du départ, l’objectif financier n’est pas encore atteint.

Les défis

La météo est probablement un des principaux défis de l’expédition.

« Pour l’Everest, c’était étonnant comme les prévisions étaient précises. Au K2, c’est différent. Il y a plusieurs modèles qui existent et c’est difficile de trouver le meilleur modèle. Ça fait une différence dans le succès d’une expédition. »

En 2015 et en 2016, personne n’a réussi à atteindre le sommet du K2, notamment en raison de la mauvaise météo.

Un autre défi est lié à la présence des autres grimpeurs. Contrairement à l’Everest, il y a peu de place pour les tentes dans les différents camps. Et comme le K2 est abrupt, il est difficile de dépasser une équipe plus lente. Il y a relativement peu d’équipes qui tentent l’ascension du K2, mais comme les fenêtres météo propices sont rares et de courte durée, tout le monde grimpe en même temps. « C’est important que les gens des différentes équipes se parlent pour comparer leurs modèles météo et partager l’espace. »

Nathalie Fortin n’aime pas parler du caractère risqué de l’expédition. « C’est sûr qu’il faut être conscient des dangers. Ainsi, on sait qu’il y a des dangers d’avalanche au camp 3, qu’il est difficile de se cacher. Il faut donc bien juger les chutes de neige. Il faut apprendre des expériences des années antérieures. C’est une question de gestion de risque. »

Méchant portage

Nom : Martin Trahan

Âge : 37 ans

Profession : technicien en travail social

Coéquipière : Jillian Brown

Projet : traverser les États-Unis en canot, du Pacifique à l’Atlantique

Début de l’aventure : 28 avril

Comme l’eau de la rivière est plus élevée que d’habitude, il n’y a plus de plage pour accoster. Martin Trahan et Jillian Brown doivent se frayer un passage dans les herbes hautes pour monter le camp. Bizarrement, Martin Trahan ressent de l’anxiété. Il écoute… et finit par entendre un serpent à sonnettes agiter la queue. Où est le reptile ? Avec terreur, le canoteur québécois se rend compte qu’il est en train de marcher dessus ! Heureusement, le serpent ne le mord pas et l’aventurier en est quitte pour une sérieuse frousse.

Un mois après son départ, le périple de Martin Trahan à travers les États-Unis lui a déjà réservé bien des surprises. Plusieurs sont agréables, comme le passage par les gorges du fleuve Columbia, spectaculaires, ou la transition entre les montagnes verdoyantes et le désert. « Coup de cœur : les Américains rencontrés, écrit Martin Trahan dans un message à La Presse. Généreux, gentils, curieux, le cœur sur la main. »

La dynamique de l’équipe est également parfaite. C’était un coup de dés : Martin Trahan et Jillian Brown ne se sont rencontrés que trois jours avant le début de l’expédition. « Malgré les longues et épuisantes journées à remonter le courant, Jillian réussit à documenter à merveille cette expédition, écrit Martin Trahan sur sa page Facebook. Sa présence est rassurante et apaisante. »

Certaines choses ont été plus difficiles : le courant était beaucoup plus fort que prévu, notamment à l’approche des barrages hydroélectriques. La gestion de l’eau est également compliquée. « On ne peut pas boire l’eau des rivières, même en la traitant, déplore Martin Trahan. Il faut traîner notre eau dans le canot. »

Mais jusqu’ici, la principale difficulté, c’est le fameux portage de 600 km pour traverser les Rocheuses. Les deux canoteurs planifiaient de longer une route en manœuvrant le canot sur un petit chariot.

La première journée s’est déroulée sur une piste cyclable. La deuxième, Martin et Jillian ont emprunté le large accotement de l’autoroute 12. « Nous étions en sécurité, raconte Martin Trahan sur sa page Facebook. Lors de la troisième journée, l’accotement s’est grandement rétréci pour ne laisser place qu’à la largeur du canot et nous nous sentions déjà beaucoup moins braves. » Le lendemain, il n’y avait plus d’accotement. La limite de vitesse sur l’autoroute, utilisée par beaucoup de camions forestiers, était de 100 km/h. Les deux canoteurs ont vu des automobilistes prendre des risques pour leur laisser de l’espace et ne pas les heurter. « En ce qui me concerne, mettre ma vie en danger lors de mes expéditions fait partie de l’aventure, mais hier, on commençait sérieusement à mettre la vie des autres en danger et ça, ça allait à l’encontre de notre philosophie d’expédition, écrit-il. On a dû s’arrêter pour réfléchir. »

Avant d’entreprendre le portage, Martin avait rencontré la communauté autochtone Nimiipuu (Nez Percé) pour demander l’autorisation de marcher sur ses terres. C’était une bonne idée. La communauté est d’un grand soutien, offrant refuge et conseils aux partenaires. Les Nimiipuu ont fortement déconseillé d’emprunter cette portion de l’autoroute.

Les partenaires ont examiné diverses possibilités : soit aller portager sur une plus grosse autoroute, qui a un bon accotement. Soit faire comme les explorateurs américains renommés Lewis et Clark : abandonner le canot et faire un trek avec seulement un sac à dos.

Heureusement, après un repérage, ils ont réalisé qu’il y avait à nouveau un accotement un peu plus loin sur la route originale, l’autoroute 12. Ils ont pu reprendre le portage, mais à un rythme très ralenti : Jillian s’est blessée au pied et pourrait avoir besoin de soins additionnels.

Un sommet, une évacuation, beaucoup de fierté

Nom : Monique Richard

Âge : 43 ans

Profession : factrice

Projet : gravir le mont Logan en solo

Début de l’aventure : 11 mai

Monique Richard est extrêmement fière d’avoir été la première femme à atteindre le sommet du mont Logan en solo. Mais elle est aussi fière d’avoir eu la sagesse de demander une évacuation, au retour, lorsque l’hypothermie menaçait.

Le mont Logan, point culminant du Canada à 5959 m d’altitude, est réputé pour être une montagne assez difficile. Mais, selon Monique Richard, c’est trois fois plus difficile de le faire en solo.

« C’est l’expérience la plus intense que j’ai vécue, affirme celle qui a déjà gravi l’Everest et le sommet de six autres continents. Ça a demandé une attention, une vigilance extrême. Logan m’a fait vivre de grandes peurs, mais ça ne m’a pas empêchée de continuer vers mon objectif. »

Première surprise à l’arrivée au camp de base : il n’y avait aucune autre équipe sur place, contrairement à l’année dernière, qui marquait le 150e anniversaire du Canada. Monique Richard a plus tard rencontré une autre équipe de Québécois, mais celle-ci avait un rythme différent.

« J’ai passé beaucoup de temps seule à faire la trace. »

Les choses se sont compliquées au camp deux, avec une tempête qui a duré six jours. Les rafales atteignaient 100 km/h, la tente de Monique Simard a commencé à se déchirer. « Il fallait que je fasse des murs de neige autour de la tente. Un matin, le vent a été tellement fort qu’il a poussé mes briques de neige, qui me sont tombées sur la tête. Ça a été tout un réveil. »

Elle a pu poursuivre sa route, mais elle est tombée dans une crevasse entre le camp deux et le camp trois. « J’ai eu très peur. J’ai réalisé que c’était fini si je tombais dans le fond de la crevasse. Personne n’aurait su que j’étais là. »

Heureusement, elle est tombée près de la sortie de la crevasse. Elle a pu se retenir avec les pieds et le dos contre les murs de glace. Elle a finalement pu progresser vers le haut grâce à ses skis qu’elle avait alors en main parce qu’elle les avait enlevés pour traverser un passage glacé. « J’ai eu très peur. Arrivée au camp, je me suis mise à pleurer et j’ai failli abandonner. J’ai laissé passer quelques jours et j’ai continué. »

La fenêtre météo pour le sommet était très courte, soit quatre jours. Elle a donc poussé la machine, tout en naviguant à travers les crevasses. Mais alors qu’elle s’apprêtait à fournir une dernière poussée, elle a réalisé que le sommet était entouré de nuages, ce qui peut présager du mauvais temps. « C’est pas vrai ! Tout ça pour ne pas monter Logan. J’ai failli faire demi-tour parce que les nuages, ça peut être dangereux, surtout en après-midi. Finalement, j’ai observé, j’ai attendu, puis j’ai continué. »

Elle a escaladé une pente de 60 degrés avec piolets et crampons pour finalement atteindre le sommet, après une heure quarante-cinq minutes d’efforts, au-dessus des nuages. 

« J’étais très contente, c’est le sommet de mon propre pays. Mais je ne suis pas restée longtemps parce que les nuages m’inquiétaient. »

— Monique Richard

Au retour, une petite erreur de navigation a retardé le retour à son bivouac. « Ça m’a épuisée et ce n’était pas encore fini, il fallait encore faire bouillir de l’eau. J’ai eu de la difficulté à m’hydrater et à manger. »

Elle a dû attendre que les vents se calment avant de reprendre sa route, mais l’épuisement l’a forcée à s’arrêter à quelques reprises et à camper à un endroit peu propice.

« La mauvaise météo s’est mise de la partie. Du fait que j’étais très affaiblie, j’ai commencé à trembler et sentir que l’hypothermie me guettait. Je suis restée dans mon bivouac parce que c’était l’endroit le plus sécuritaire. »

De justesse

Il y a deux ans, Monique Richard a vu son partenaire de montagne mourir d’hypothermie à ses côtés sur le mont Rainier. Elle-même s’en est sortie de justesse. « Pour avoir vécu un drame de cette envergure, j’ai décidé d’appeler les secours. »

Elle a quand même dû attendre deux jours dans ces conditions, à 5500 m d’altitude. L’équipe de Québécois, composée du duo père-fils Stéphane et Guillaume Gagnon, alors à proximité, lui a donné un coup de main pour l’amener à un endroit accessible par hélicoptère. Seul problème, elle a dû laisser tout son équipement sur place, soit une perte sèche de 10 000 $.

« Je suis très contente de ma décision, parce que je suis revenue vivante avec tous mes morceaux. »

Maintenant à Whitehorse, elle se repose et devrait assister à une petite célébration organisée par les Premières Nations en son honneur.

Un sommet, une évacuation, beaucoup de fierté

Nom : Monique Richard

Âge : 43 ans

Profession : factrice

Projet : gravir le mont Logan en solo

Début de l’aventure : 11 mai

Monique Richard est extrêmement fière d’avoir été la première femme à atteindre le sommet du mont Logan en solo. Mais elle est aussi fière d’avoir eu la sagesse de demander une évacuation, au retour, lorsque l’hypothermie menaçait.

Le mont Logan, point culminant du Canada à 5959 m d’altitude, est réputé pour être une montagne assez difficile. Mais, selon Monique Richard, c’est trois fois plus difficile de le faire en solo.

« C’est l’expérience la plus intense que j’ai vécue, affirme celle qui a déjà gravi l’Everest et le sommet de six autres continents. Ça a demandé une attention, une vigilance extrême. Logan m’a fait vivre de grandes peurs, mais ça ne m’a pas empêchée de continuer vers mon objectif. »

Première surprise à l’arrivée au camp de base : il n’y avait aucune autre équipe sur place, contrairement à l’année dernière, qui marquait le 150e anniversaire du Canada. Monique Richard a plus tard rencontré une autre équipe de Québécois, mais celle-ci avait un rythme différent.

« J’ai passé beaucoup de temps seule à faire la trace. »

Les choses se sont compliquées au camp deux, avec une tempête qui a duré six jours. Les rafales atteignaient 100 km/h, la tente de Monique Simard a commencé à se déchirer. « Il fallait que je fasse des murs de neige autour de la tente. Un matin, le vent a été tellement fort qu’il a poussé mes briques de neige, qui me sont tombées sur la tête. Ça a été tout un réveil. »

Elle a pu poursuivre sa route, mais elle est tombée dans une crevasse entre le camp deux et le camp trois. « J’ai eu très peur. J’ai réalisé que c’était fini si je tombais dans le fond de la crevasse. Personne n’aurait su que j’étais là. »

Heureusement, elle est tombée près de la sortie de la crevasse. Elle a pu se retenir avec les pieds et le dos contre les murs de glace. Elle a finalement pu progresser vers le haut grâce à ses skis qu’elle avait alors en main parce qu’elle les avait enlevés pour traverser un passage glacé. « J’ai eu très peur. Arrivée au camp, je me suis mise à pleurer et j’ai failli abandonner. J’ai laissé passer quelques jours et j’ai continué. »

La fenêtre météo pour le sommet était très courte, soit quatre jours. Elle a donc poussé la machine, tout en naviguant à travers les crevasses. Mais alors qu’elle s’apprêtait à fournir une dernière poussée, elle a réalisé que le sommet était entouré de nuages, ce qui peut présager du mauvais temps. « C’est pas vrai ! Tout ça pour ne pas monter Logan. J’ai failli faire demi-tour parce que les nuages, ça peut être dangereux, surtout en après-midi. Finalement, j’ai observé, j’ai attendu, puis j’ai continué. »

Elle a escaladé une pente de 60 degrés avec piolets et crampons pour finalement atteindre le sommet, après une heure quarante-cinq minutes d’efforts, au-dessus des nuages. 

« J’étais très contente, c’est le sommet de mon propre pays. Mais je ne suis pas restée longtemps parce que les nuages m’inquiétaient. »

— Monique Richard

Au retour, une petite erreur de navigation a retardé le retour à son bivouac. « Ça m’a épuisée et ce n’était pas encore fini, il fallait encore faire bouillir de l’eau. J’ai eu de la difficulté à m’hydrater et à manger. »

Elle a dû attendre que les vents se calment avant de reprendre sa route, mais l’épuisement l’a forcée à s’arrêter à quelques reprises et à camper à un endroit peu propice.

« La mauvaise météo s’est mise de la partie. Du fait que j’étais très affaiblie, j’ai commencé à trembler et sentir que l’hypothermie me guettait. Je suis restée dans mon bivouac parce que c’était l’endroit le plus sécuritaire. »

De justesse

Il y a deux ans, Monique Richard a vu son partenaire de montagne mourir d’hypothermie à ses côtés sur le mont Rainier. Elle-même s’en est sortie de justesse. « Pour avoir vécu un drame de cette envergure, j’ai décidé d’appeler les secours. »

Elle a quand même dû attendre deux jours dans ces conditions, à 5500 m d’altitude. L’équipe de Québécois, composée du duo père-fils Stéphane et Guillaume Gagnon, alors à proximité, lui a donné un coup de main pour l’amener à un endroit accessible par hélicoptère. Seul problème, elle a dû laisser tout son équipement sur place, soit une perte sèche de 10 000 $.

« Je suis très contente de ma décision, parce que je suis revenue vivante avec tous mes morceaux. »

Maintenant à Whitehorse, elle se repose et devrait assister à une petite célébration organisée par les Premières Nations en son honneur.

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