Votre regard sur l’actualité

Vous êtes nombreux à réagir aux textes que nous publions. Voici un éventail de commentaires que vous nous avez fait parvenir ces derniers jours.

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La disparition des trottoirs

Je suis une grand-maman. J’ai vécu dans différentes villes de banlieue ainsi qu’à Montréal. À chaque endroit, il y avait des trottoirs. Maintenant, à la retraite, je vis dans un nouveau quartier où il n’y a qu’une bordure. Qu’est-ce qui a amené la construction de bordures au lieu de trottoirs ? Probablement le coût ou les exigences des villes pour les dimensions de terrain pour les nouvelles constructions. J’abandonnerais facilement quelques pieds de mon terrain pour avoir un trottoir, pouvoir marcher en sécurité et ne pas voir les enfants obligés de marcher dans la rue pour se rendre à l’école.

— Carole Leduc, Châteauguay

Pour une taxe proportionnelle à la taille du véhicule

Je serais d’accord avec une hausse de la taxe sur l’immatriculation, mais qui serait calculée en fonction de la grosseur du véhicule ! Par exemple : quelqu’un qui est travailleur autonome et qui doit transporter du matériel ou autre n’a pas le choix d’avoir un véhicule. Mais il n’est pas obligé d’avoir un VUS. Évidemment qu’un rénovateur ou un peintre a besoin d’un camion, mais vous voyez ce que je veux dire… Combien de fois ai-je entendu le fameux « Je me sens plus en sécurité en VUS ». Mais ce sont ces véhicules qui prennent le plus de place dans notre parc automobile.

— Sébastien Daigle, Montréal

Meurtris par la guerre

Excellent article qui donne la pleine mesure de l’effort de guerre du Canada durant les années 1939-1945. Encore faudrait-il parler des jeunes hommes et femmes qui sont revenus meurtris, changés à jamais et qui peinèrent longtemps avant de retrouver une forme d’équilibre dans une société qui amorçait une profonde transformation. Merci à l’auteur, merci à tous les Canadiens qui ont servi. La situation actuelle, avec Poutine, n’est pas sans rappeler l’époque hitlérienne. Ne soyons pas naïfs. Résistons au totalitarisme.

— Jean Brodeur, Sainte-Catherine-de-Hatley

Rencontres enrichissantes

Contacter des collègues, se mettre en contact avec ses prédécesseurs quand on est dans un poste d’élu ou de leadership est une façon facile et peu coûteuse d’avoir accès à une mine d’or d’information et d’idées. C’est aussi la base de ce que l’on apprend dans les cours d’administration. Une merveilleuse initiative pour aider nos élus municipaux à garder le feu sacré, à ne pas démissionner après un mandat, alors qu’ils et elles ont gagné un peu d’expérience. Ces élus, surtout au municipal, auraient intérêt à faire de temps en temps des rencontres d’information, sur la planification à long terme ou sur des dossiers complexes. Pas seulement quand la décision est prise ou pour approbation, mais pour faire comprendre les enjeux.

— Rollande Montsion, Sherbrooke

Curieux comme un lecteur

J’ai 59 ans et depuis toute petite, j’adore lire. Ma mère ne lisait pas, mais faisait des mots croisés, et mon père lisait avant de se coucher. Mon conjoint et moi sommes de très grands lecteurs. Nous avons un garçon de 28 ans et nous ne lui avons jamais dit non pour l’achat d’un livre, mais pour les jouets ou des jeux vidéo, c’était souvent non ! Aujourd’hui, il adore s’évader dans les livres, cela lui enlève beaucoup du stress causé par son travail d’ingénieur. Il m’a déjà dit que ça l’avait beaucoup aidé à l’école, pour l’orthographe, la compréhension et la composition d’un texte et cela l’a rendu très curieux. Il aime lire sur plein de sujets. Pour lui, tout est intéressant, car il apprend toujours quelque chose de nouveau dans plein de domaines.

— Nicole Leclerc, Sept-Îles

Sans oublier la pollution sonore

Assurément, le transport collectif est la clé d’un environnement sain, en particulier dans les villes. De plus, les auteurs ne mentionnent pas l’augmentation du bruit provenant des véhicules individuels. Cette forme de pollution est trop souvent négligée. Nous avons vu les bénéfices de la réduction du bruit lors de la pandémie.

— Benoît Chartrand, Montréal

Mes REER iront au privé

Quelles lucidité et vérité dans cet article ! J’ai 63 ans et je me vois vieillir sans accès aux soins et dans un système délabré pour lequel j’ai payé des impôts et œuvré pendant plus de 35 ans comme infirmière. Mes projets de retraite ? Je garde mes REER pour me garantir des soins au privé. Déjà, mon conjoint et moi devrons y recourir pour de banals problèmes. Que d’anxiété en cette période de notre vie où on devait se la couler plus douce. Je suis très pessimiste.

— Suzanne Boivin, Beaumont

Les bons vieux tickets

Je vous fais part d’une humble réflexion m’étant apparue lors de mon trajet matinal, une fois de plus marqué par plusieurs rebondissements qui réveillent mieux que le café. Peut-être est-elle farfelue, irréaliste ou même dépassée. On parle beaucoup du sous-financement du transport collectif et du mécontentement généré par certaines solutions proposées, comme la hausse des coûts de l’immatriculation. Pourquoi ne pas plutôt utiliser un système déjà en place, soit une application plus serrée du Code de la sécurité routière ? Et le retour des bons vieux tickets ?

Il me semble observer depuis la pandémie une certaine créativité chez nombre de pilotes, toutes embarcations confondues : feux rouges facultatifs, port d’écouteurs à vélo, dépassements par la droite, arrêts encore plus facultatifs que les feux, vitesse excessive, zigzags sur l’autoroute, et j’en passe. Les comportements au mieux lunatiques, au pire dangereux, sont désormais monnaie courante. Un sentiment d’impunité et de toute-puissance semble effectivement avoir envahi nos routes. Ce qui me frappe encore plus, c’est l’espèce d’agressivité latente, toujours prête à exploser, qui se manifeste pour tout et rien.

Plutôt que de mettre en place un système de l’utilisateur-payeur, pourquoi ne pas y aller avec le contrevenant-payeur ? Cela aurait l’avantage de faire d’une pierre deux coups : renflouer les coffres et ramener un certain civisme sur les routes. Le respect du Code de la sécurité routière est accessible à tous et toutes, peu importe l’âge, le revenu, le lieu de résidence, le moyen de locomotion – c’est on ne peut plus inclusif !

— Myreille Larouche, piétonne, cycliste et automobiliste un peu découragée, Montréal

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