Sur la table de chevet de… la Dre Caroline Quach
Le boys club
Martine Delvaux
Les éditions du remue-ménage
« Je lis tous les soirs avant de me coucher et j’ai mon pusher de livres, Jonathan, à la Librairie du Square, sur Bernard, qui m’aide à faire des choix. Avant lui, c’était Roland à la Librairie d’Outremont. Pour ce livre, c’est d’abord le titre qui m’a attirée, puis la quatrième de couverture. On entend souvent parler du boys club mais là, il y a quelqu’un qui s’est penché sur la question, qui l’a disséquée, qui donne des exemples. Parfois, c’est difficile de nommer les choses et dans ce livre, Martine Delvaux le fait. Le résultat est fort intéressant et porte à réfléchir. »
Bleu de Prusse
Philip Kerr
Les Éditions du Seuil
« J’ai offert ce livre à mon fils de 19 ans à Noël, mais il l’avait déjà, alors je l’ai gardé pour moi [rires]. Je suis une vorace consommatrice de polars. J’aime Philip Kerr, j’ai lu plusieurs de ses livres. J’aime aussi beaucoup Fred Vargas. C’est le genre de lecture qui m’aide à relaxer, à me détendre. »
Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs
Mathias Énard
Actes Sud
« Encore là, j’ai d’abord été accrochée par le titre. Mathias Énard [Prix Goncourt 2015] est un érudit, un auteur très cartésien. Le concept de ce livre est très chouette [le journal de terrain d’un ethnologue dans la région natale de l’auteur, le Bas-Poitou, en France, avec comme pièce de résistance un banquet rabelaisien]. Mais à la longue, ça manque de sensible, tout ça. Honnêtement, je ne sais pas si je vais me rendre jusqu’à la fin. »