Nissan Z

Un nouvel opus pour une lignée légendaire

Découvrez les nouvelles qui ont marqué l’actualité de la dernière semaine dans le monde de l’automobile

S’il y a une voiture à nommer pour expliquer comment Nissan (ou Datsun, à l’époque) a réussi à percer le marché nord-américain, c’est bien la 240Z. Ce coupé biplace abordable, dont le design intemporel au long capot de Yoshihiko Matsuo a capté l’attention de nombreux amateurs de véhicules européens, a donné le coup d’envoi en 1969 à une illustre lignée de sportives. Nissan a présenté la semaine dernière son tout dernier opus qui s’inscrit dans un vouloir de changement en conservant les bases.

Nommée simplement Z, cette descendante de la 370Z dont la vie s’est étirée 11 années apporte une bouffée d’air frais au volet sportif du constructeur japonais. Son design témoigne d’un désir de mémoire, avec une inspiration marquée de la 240Z pour la partie avant. Ses feux arrière en deux traits renvoient plutôt à la 300ZX, produite de 1990 à 1996. Cette Z est par ailleurs identique sur le plan des dimensions à la 370Z, sauf sur la longueur, qui a augmenté de 12,5 cm dans la transition.

Le dessin de l’habitacle se veut aussi plus moderne en intégrant un bloc d’instrumentation entièrement numérique. L’œil averti décèlera cependant des pièces employées dans la finition des portières également utilisées dans la 370Z.

Toujours un V6, mais avec deux turbocompresseurs

Comme avancé par Nissan lors du dévoilement de l’étude de style qui a grandement inspiré sa forme finale, cette Z a droit à un V6 de 3 L biturbo. Ceci marque le retour de Nissan vers une formule turbocompressée abandonnée avec la fin de la 300ZX. Contrairement aux Infiniti Q50 et Q60 qui emploient ce six-cylindres depuis 2016, une seule configuration de 400 ch sera proposée, dont les 350 lb-pi de couple rendront sans doute sa poigne nettement plus marquée à bas régime que le V6 de 3,7 L qu’il remplace.

À l’instar de la 370Z, ce moteur pourra être boulonné à une transmission manuelle à six rapports dotée de la synchronisation du régime à la rétrogradation. Pour ceux qui souhaitent profiter des aptitudes dynamiques sans jouer du levier, une nouvelle transmission automatique à neuf rapports sera également offerte.

Une plateforme connue révisée

Comme le suggèrent les points de mesure quasi identiques à la 370Z, cette Z repose sur la plateforme révisée de cette dernière. Des amortisseurs de plus grand diamètre ainsi qu’une géométrie de suspension revue permettent, selon Nissan, d’améliorer sa stabilité sur les surfaces raboteuses. On n’a cependant pas fait le saut vers un amortissement adaptatif, présumément pour éviter que le prix de cette Z ne décolle en flèche.

Les coûts des deux livrées proposées (Sport et Performance) seront communiqués ultérieurement avant sa commercialisation prévue lors de la première moitié de 2022. Chose certaine, cette Z pourrait bien faire du mal aux ventes de la Toyota Supra.

Genesis présente son GV60, un multisegment électrique

Après la présentation d’une version électrique de sa grande berline G80 en avril, Genesis poursuit sa mission d’électrification en levant le voile sur son premier modèle basé sur une plateforme électrique dédiée, le GV60.

Ce multisegment, construit sur le châssis E-GMP qui assure également la charpente des Kia EV6 et Hyundai Ioniq 5, permettra à la marque de luxe de bénéficier d’une offre électrique d’entrée de gamme. Son design est en outre plus consensuel que ces derniers, tout en assurant l’ADN visuel de Genesis au moyen de phares et feux arrière à traits superposés.

L’habitacle bénéficie en outre de l’usage de ce type de plateforme pour assurer un aspect aéré. On remarque également l’usage de rétroviseurs extérieurs sous forme de caméras dont l’image est diffusée au moyen de moniteurs. Il faudra sans doute attendre le dévoilement des caractéristiques du modèle canadien pour constater si cet élément sera proposé ici.

Sur le plan mécanique, Genesis s’est fait avare de détails, précisant simplement que les spécifications techniques seraient présentées dans les prochains mois. Si l’on en juge par les promesses avancées dans le cas des cousins chez Hyundai et Kia, ce GV60 devrait bénéficier d’un choix de batterie de 58 kWh ou 77,4 kWh. Le rouage intégral pourrait logiquement être offert de série compte tenu de son statut plus luxueux. La compatibilité avec des bornes rapides pouvant atteindre une puissance de 350 kW sera aussi sans doute possible.

Un dossier à suivre d’ici sa mise en marché prévue en 2022.

Lamborghini réédite sa légendaire Countach

À en juger par le retour de nombreux modèles qui ont façonné les gloires passées de nombre de constructeurs, la nostalgie fait toujours vendre et peut-être même plus durant l’époque charnière que nous vivons. Lamborghini est bien au fait de la chose et a choisi de faire renaître un modèle qui a habité les rêves de bien des adolescents des années 1970 et 1980, la Countach.

Certes, on ne parle pas ici d’une renaissance dans le sens littéral du terme. Car la Countach LPI 800-4 dévoilée récemment à Pebble Beach ne sera pour l’essentiel qu’une parenthèse dans l’histoire récente du constructeur de Sant’Agata Bolognese avec ses 112 unités produites, toutes déjà vendues par ailleurs.

Les lignes du design irrévérencieux tracées par Marcello Gandini à l’époque se retrouvent en partie sur cette réédition, chose qui marque aussi les 50 ans du modèle exposé pour la première fois à Genève en 1971 et dont la production a été interrompue en 1990. On le voit dans les phares avant, placés assez bas, et la forme générale de prisme triangulaire demeure en proue. C’est peut-être cependant la partie arrière qui arrive à mieux capter le sens de l’œuvre originelle, avec les feux imbriqués dans une forme assimilable à une pagaie.

Sous cette carrosserie faite de fibre de carbone, on retrouve l’ossature de l’Aventador. La mélodie mécanique assurée par évidemment un V12, postérité oblige, d’une cylindrée de 6,5 L. Sa configuration, vue également sous le capot central de la Sián, est hybride. Un moteur électrique de 48 V produisant 34 ch dope la puissance totale à 770 ch. Il puise son énergie dans un supercondensateur. La boîte séquentielle à sept rapports de l’Aventador demeure au menu, tout comme le rouage intégral, ce qui assure un 0-100 km/h en 2,8 s et une vitesse de pointe de 355 km/h.

On aurait assurément aimé une approche plus novatrice dans le rendu de cette « nouvelle » Countach pour mieux coller au caractère iconoclaste de la première cuvée, mais chose certaine, elle deviendra un modèle recherché par les collectionneurs. N’oublions pas que la descendante de l’Aventador est sur le point de voir le jour.

Rappels chez Mercedes-Benz, Kia et Ram

Trois importantes campagnes de rappel distinctes ont été lancées récemment par Kia, Mercedes-Benz et Ram pour régler des défectuosités sur divers modèles.

Chez Mercedes-Benz, ce sont 2119 exemplaires des Classe B, Cla et Gla (2013 à 2020) qui devront faire un arrêt chez le concessionnaire pour corriger un problème de direction. D’après la fiche d’information de Transports Canada, « le module de commande de la direction assistée pourrait se corroder » sur les véhicules ciblés dans certaines provinces (dont le Québec), ce qui augmenterait le risque de perte d’assistance. Une augmentation soudaine de la fermeté de la direction serait ainsi perceptible, rendant le guidage du véhicule moins aisé. Le constructeur remplacera sans frais le boîtier de commande.

Kia rappelle pour sa part des Forte (2016 à 2018), Forte Koup (2016 à 2018) et Rio (2018 et 2019) pour un problème concernant le mécanisme de déverrouillage du coffre rendant la poignée d’ouverture d’urgence du coffre inutilisable. Une personne prisonnière du coffre pourrait alors ne pas pouvoir s’en échapper. Les concessionnaires remplaceront le mécanisme en question sur les 32 274 unités rappelées par la marque coréenne.

Finalement, chez Ram, les propriétaires de 42 532 camionnettes 1500 de génération précédente (Classic), 2500 et 3500 – toutes d’années-modèles 2015 à 2020 – devront prendre rendez-vous pour corriger une possible défectuosité touchant les coussins gonflables. Stellantis, la maison-mère de Ram, précise que les rideaux gonflables latéraux pourraient avoir été contaminés par de l’humidité lors de leur fabrication. Là encore, le constructeur s’assurera de les remplacer à ses frais.

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